Selon ce responsable, le ministère indien de l'Intérieur a approuvé l'incorporation de 100 nouveaux bataillons, dont ceux destinés à la Force centrale de réserve de la police, la force centrale de la sécurité industrielle et la force de la sécurité frontalière, pour faire face au manque d'effectifs dans les forces terrestres, navales et aériennes du pays.
"Les nouveaux bataillons, comprenant 1.100 soldats, permettront au gouvernement d'utiliser de façon appropriée les forces paramilitaires dans tout le pays en cas d'attaque terroriste. L'Inde a dû faire appel à son armée et aux commandos de la Marine lors des attentats de Bombay. Le pays souhaite que seules 6 forces paramilitaires soient déployées puisque les forces militaires sont déjà chargées de lutter contre les éventuelles attaques extérieures", a-t-il affirmé sous couvert d'anonymat.
Il y a actuellement 7 forces paramilitaires sous la direction du ministère indien de l'Intérieur, et une sous la direction du ministère indien de la Défense, avec un total de 717.909 soldats et officiers.
Actuellement, le déficit d'officiers au sein de l'armée est de 23,8% pour l'Armée de terre, 16,7% pour la Marine et 12% pour l'Armée de l'air.
"L'Armée de terre a un déficit de 11.119 officiers, la Marine de 1.359 et l'armée de l'air de 1.352. Les forces militaires disposent de 53.849 officiers alors qu'elles devraient en compter 67.679", a indiqué le ministre indien de la Défense, A. K. Antony, il y a quelques mois.
En ce qui concerne sur les attentats de Bombay, la police indienne demandera prochainement à la justice d'autoriser l'enterrement des auteurs, a révélé dimanche un responsable du ministère de l'Intérieur.
"Les corps sont préservés dans la morgue d'un hôpital, mais ils doivent maintenant être enterrés, puisque personne ne les revendique. Nous allons demander au tribunal spécial, qui instruit le dossier du massacre de Bombay, la permission formelle d'enterrer les corps", a déclaré la même source sous couvert de l'anonymat.
Sollicitées, les organisations musulmanes de Bombay, la capitale financière de l'Inde, ont refusé de fournir un terrain pour enterrer les corps des 9 terroristes.
XINHUA/VNA/CVN