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L'attaquant d'Arsenal Alexandre Lacazette marque un penalty contre Tottenham, le 14 mars à l'Emirates Stadium de Londres. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dixièmes de la Premier League, les Gunners n'ont comme seul espoir pour retrouver la C1, où ils n'ont plus joué depuis la saison 2016-2017, que de remporter la Ligue Europa lors de la finale le 26 mai à Gdansk (Pologne). Mais il leur faudra pour cela contourner l'écueil de Villarreal, le club de leur ancien entraîneur Unai Emery.
Ils se déplaceront en Espagne jeudi avant de recevoir l'actuel 7e de la Liga le 6 mai. Les joueurs de Mikel Arteta restent sur une défaite chez eux face à Everton et se sont retrouvés malgré eux au cœur de la pantalonnade de la Super Ligue.
Arsenal faisait partie des 12 clubs ralliés initialement à ce projet avorté. La machine arrière engagée à toute vitesse depuis n'empêche pas le club de Highbury House de se retrouver maintenant confronté à des rumeurs de changement de propriétaire avec la déclaration d'intention de Daniel Ek, le fondateur du site de musique en ligne Spotify, pour l'instant restée lettre morte.
La revanche d'Emery ?
Un bon résultat face à Villarreal permettrait de faire oublier ces dernières semaines difficiles. Mais le club espagnol a une grosse carte à jouer et son entraineur une revanche à prendre.
Le milieu arménien de l'AS Rome Henrikh Mkhitaryan (gauche) et de son homologue français de Manchester United Paul Pogba avant leur demi-finale aller de Ligue Europa, le 29 avril. |
"Je garde d'excellents souvenirs de mon séjour d'un an et quatre-cinq mois à Arsenal", a déclaré Unai Emery sur le site Internet de l'UEFA. "On a vécu de grands moments ensemble sur le terrain. Mais je vais devoir mettre de côté mes sentiments pour Arsenal, et mettre toute mon énergie pour faire en sorte que le +Sous-Marin jaune+ prenne le dessus", a-t-il affirmé.
Il connait aussi bien la C3 pour l'avoir remportée trois fois avec Séville entre 2014 et 2016 et le parcours de Villarreal y est cette année remarquable avec onze victoires et un nul sur douze matches. Cela ne sera pas la première demi-finale européenne entre les deux clubs : en 2006, Arsenal était sorti vainqueur d'un affrontement au même niveau en Ligue des champions.
Face à la Roma, Manchester United aura moins de pression. Actuels deuxièmes de la Premier League avec cinq points d'avance sur Leicester (3e) à cinq journées de la fin, les hommes d'Ole Gunnar Solskjaer sont quasiment certains de revenir en C1 l'an prochain après s'en être fait éjecter dès la phase de groupes cette saison.
La Roma, elle, joue gros. Après avoir dégringolé au 7e rang du championnat d'Italie, une victoire contre les Red Devils, avec le premier match à l'extérieur, reste une gageure. Mais elle permettrait au club romain de jouer sa troisième finale européenne après la Coupe des clubs champions (C1) en 1984 et la Coupe de l'UEFA (l'ancien nom de la Ligue Europa) en 1991.
AFP/VNA/CVN