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Mis sous pression par l'OM vendredi 28 novembre, qui reprenait pour quelques heures quatre longueurs d'avance après sa victoire sur Nantes (2-0), le PSG a poursuivi, imperturbable, sa marche en avant en délivrant surtout en première période un contenu intéressant dans le jeu qui confirme sa montée en puissance.
Le symbole de cette forme ascendante est évidemment Ibrahimovic, au sujet duquel les doutes vont bien finir par se dissiper quant à sa capacité à retrouver son niveau et son influence ô combien positive sur l'équipe, même s'il puise dans ses réserves.
L'attaquant du Paris SG Zlatan Ibrahimovic (droite), félicité par Cavani après avoir transformé un penalty contre Nice, le 29 novembre 2014 au Parc des Princes. |
Hormis le une-deux entre Pastore et Lucas qui a conduit au penalty qu'il a transformé sans trembler (15e), son 6e but en championnat comme Cavani et Lucas, il a été de quasiment tous les bon coups lors d'une première période qui s'est conjuguée au presque-parfait pour le Suédois.
Il y a eu cette volée, après un contrôle orienté acrobatique, qui s'est écrasée sur l'équerre de Hassen dès la 10e minute, puis cette déviation du talon qui a initié un contre que Lucas aurait mieux dû conclure (22e).
Et cette lumineuse transversale vers Lucas, encore, dont la percée, qui s'est conclue par une malheureuse glissade après avoir effacé deux défenseurs, a dû plaire à un ancien spécialiste du genre, son illustre compatriote Ronald présent dans les tribunes (32e).
Bref, avec Zlatan, mais également Pastore, encore très juste dans sa partition, Paris a effectué un premier acte qui eut été le plus abouti de son début de saison si l'efficacité avait été au rendez-vous.
Et si Cavani avait gagné son duel avec Hassen, après son une-deux avec Zlatan, la cerise d'un automatisme enfin grandissant entre les deux stars eut même été sur le gâteau (34e).
Au lieu de ça, le PSG, bien plus ronronnant en seconde période, est resté jusqu’au bout sous la menace de Nice, qui n'était plus vraiment le sparring-partner des 45 premières minutes.
Alors que Cavani cherchait en vain le penalty (61e) et manquait de peu le cadre sur une tête après un bon travail d'Aurier, les Aiglons ont fait sur quelques actions chaudes rejaillir le spectre d'une égalisation comme Paris en a trop concédé cette saison après avoir mené au score (4 fois sur 6).
"En seconde période, il y a eu beaucoup de déchet technique", a analysé Blanc à l'issue du match. "On a senti une fatigue générale qui a permis à Nice de se créer quelques occasions. Mais si on veut voir le positif, cette fois on n'a pas pris de but comme contre Lyon et Monaco. On a su préserver le score."
Car ni Amavi, dont le tir en angle fermé a été repoussé de justesse par Sirigu (76e), ni la tête de Plea (78e), ne sont venus punir des Parisiens manifestement fatigués par leur semaine à trois matches, après les succès à Metz (3-2) et contre l'Ajax Amsterdam (3-1) en C1. Il leur faudra vite se régénérer, car une autre commence : ils joueront à Lille mercredi avant de recevoir Nantes samedi 29 novembre.
AFP/VNA/CVN