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Le suspense est entier et pourrait le rester jusqu'à vendredi 21 novembre. Federer, le N°2 mondial, blessé au dos mais qui s'est entraîné mercredi soir 19 novembre, sera-t-il prêt à temps pour défendre les chances de la Suisse?
Son absence changerait de manière radicale le contexte de cette finale, qui perdrait en éclat. Elle ferait surtout de la France l'immense favori, la Suisse n'ayant aucun joueur susceptible de pallier le forfait de sa star aux 17 titres du Grand Chelem.
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| Roger Federer et le capitaine de l'équipe suisse, Severin Luthi, le 19 novembre au stade Pierre Mauroy à Villeneuve d'Ascq. |
Federer avait ressenti une gêne au dos lors de sa demi-finale au Masters face à son compatriote Stan Wawrinka (N°4), samedi 15 novembre à Londres. Elle ne l'a pas empêché de l'emporter, après avoir sauvé quatre balles de match. Mais, dimanche 16 novembre, il a dû renoncer à disputer la finale, contre le Serbe Novak Djokovic.
Le Suisse ne s'est pas entraîné lundi 17 novembre et mardi 18 novembre, mais a fini par faire ses premiers pas sur le court du stade Pierre-Mauroy mercredi 19 novembre. Il s'est contenté de s'entraîner sans forcer pendant une demi-heure avec son coéquipier Michael Lammer, mais a semblé encore un peu raide quand il s'est essayé au service.
Le tirage au sort, qui se tiendra à 12h 30 à la Chambre de commerce et d'industrie de Lille, ne devrait pas apporter un réel éclairage sur son état de santé, car il est probable que les Suisses joueront le bluff jusqu'au bout. Le règlement les autorise à l'aligner lors du tirage au sort pour vendredi 21 novembre, puis à le retirer au plus tard une heure avant le début du match, après avoir fait constater sa blessure par un médecin assermenté.
Séverin Lüthi, le capitaine suisse, ne se privera probablement pas de laisser planer le doute. Il prie évidemment pour pouvoir disposer de son N°1, car son remplaçant potentiel Marco Chiudinelli est loin de représenter la même menace.
AFP/VNA/CVN