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Duel aérien entre le Marseillais Duje Caleta-Car et l'attaquant de Bordeaux Jimmy Briand lors du match nul entre les deux équipes au Matmut-Atlantique, le 2 février. |
Le dauphin du Paris SG, qui avait vu Rennes et son finish de fou vendredi 31 janvier face à Nantes se rapprocher au classement, reprend un peu d'air sans pour autant avoir rassuré sur ses capacités à maintenir ce rythme qui sera mis à rude épreuve dans un mois de février énergivore.
Pour les Girondins, qui enchaînent un deuxième match sans but encaissé, on verra sûrement dans ce résultat le verre à moitié plein, même si les hommes de Paulo Sousa ont eu les occasions les plus franches. Mais ils sont tombés sur un Steve Mandanda impérial.
Avant ce choc, on a honoré la légende et néo-retraité Marius Trésor, 70 ans, qui était de la dernière victoire olympienne au Parc Lescure (1-2) le 1er octobre 1977. Quarante-deux ans plus tard, le Guadeloupéen n'a toujours pas de successeur.
Le retour de suspension de Payet, qui avait cruellement manqué à l'OM dans l'animation contre Angers (0-0), n'a rien changé au scénario. Hormis quelques coups de pied arrêtés, qui ont gagné en précision au fil du temps, le talisman réunionnais n'a pas pesé.
Pendant plus d'une heure, on a d'ailleurs dénombré que deux situations pour les visieurs, deux têtes non cadrées de Dario Benedetto (27e) et Duje Caleta-Car (37e).
Bouna Sarr, positionné au poste de milieu droit, autant pour apporter de la profondeur que bloquer Youssouf Sabaly, a surement été le plus entreprenant mais ses initiatives n'ont trouvé personne dans ce qui a souvent ressemblé à un 4-1-4-1 prudent.
Basic sur la barre
Les Phocéens, bousculés par des Bordelais plutôt entreprenants dans un 4-2-3-1 plus rassurant et conforme à leurs qualités, ont eu une fin de première mi-temps compliquée.
La VAR, après quatre minutes d'attente avant la décision finale de M. Buquet, a d'abord invalidé un but de Pablo, auteur d'un contrôle de la main sur un renvoi sauve-qui-peut de Steve Mandanda suite à un corner quasi direct de Nicolas de Préville (45e).
Dans le temps additionnel, au prix d'un rush sur le côté gauche de ce dernier, le plus percutant de la soirée, le portier international a sauvé son camp en sortant dans les pieds de Rémi Oudin (la plus belle occasion du match dans le jeu).
Après la pause, encore plus stratégique, les occasions se sont raréfiées jusqu'à cette mine de Toma Basic sur la transversale de Mandanda (74e) qui a réveillé le Matmut Atlantique.
En écho, l'entrant si efficace Nemanja Radonjic, alerté par Payet, a tenté sa chance en angle fermé mais Costil repoussait (78e). Le Serbe récidivait peu après, obligeant le gardien bordelais à se détendre de tout son long.
Même si l'OM a mieux fini physiquement, il pourra dire merci à son capitaine qui a sauvé son camp et un point en repoussant sur sa ligne une dernière tête de Pablo (86e).