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Le milieu de Lyon Houssem Aouar marque le penalty de la victoire et de la qualification 2-1 à Nice en 8es de finale de la Coupe de France, le 30 janvier à l'Allianz Riviera. |
L'entraîneur rhodannien, Rudi Garcia, va donc retrouver l'OM, son ancien club, pour la deuxième fois de la saison. Mais après avoir été "bien reçu" au Stade Vélodrome, notamment par Dimitri Payet, le 10 novembre 2019 (victoire 2-1 de l'OM), cette fois-ci, le coach lyonnais jouera à domicile.
Lyon continue donc d'enchaîner les rencontres tous les trois jours. Une cadence infernale... En effet, avant ce grand duel à Décines le 11 ou 12 février, les Gones rejoueront à Nice dimanche 2 février, puis recevront Amiens avant de se déplacer au Parc des Princes contre le PSG, en Ligue 1.
Mais cette équipe, encore qualifiée dans quatre compétition, ne lâche rien. À l'image du but, sur pénalty, d'Houssem Aouar dans les arrêts de jeu, une minute après l'égalisation niçoise.
Rapidement pourtant, les hommes de Rudi Garcia ont montré qui allait maîtriser la rencontre. Malgré six changements dans l'équipe de départ par rapport à celle qui a débuté contre Toulouse (3-0), malgré une évolution de système, avec une défense centrale à trois, ils ont été supérieurs dès la première minute.
Au bout d'un quart d'heure, ils ont pris l'avantage. Sur un très bon centre de Maxwel Cornet, Stanley Nsoki a mal apprécié la trajectoire du ballon. Derrière lui, Moussa Dembelé, en très grande forme actuellement, s'est empressé de valider l'occasion, sur un enchaînement amorti poitrine-reprise demi-volée somptueux (0-1, 15e).
Jusqu'à la pause, l'OL a alors surpassé son adversaire. Car, si à 0-0, Hicham Boudaoui a eu une belle opportunité, repoussée par Christian Andersen sur juste devant sa ligne de but (12e), les Niçois n'ont plus été en mesure de déjouer la vigilance de Ciprian Tatarusanu. À l'image de la frappe totalement ratée de Boudaoui (32e), symbole de l'impuissance des Aiglons.
En deuxième période, les Rouge et Noir n'ont pourtant pas lâché. Malgré un réel déficit technique, ils sont progressivement revenus dans la rencontre.
Lyon s'est endormi. Patrick Vieira a fait entrer Pierre Lees-Melou et Myziane Maolida qui ont apporté un vent de fraîcheur.
Si, servi par Myziane, Kasper Dolberg a raté d'une talonnade l'égalisation (88e), Adam Ounas, pourtant longtemps en difficulté, a cru offrir les prolongations aux siens. Tatarusanu n'a rien pu faire sur la pureté de sa frappe (1-1, 89e).
Mais dans l'euphorie niçoise, c'est le capitaine, Dante, qui a craqué. Son tacle très dangereux sur Karl Toko Ekambi aurait pu lui valoir une exclusion. Il a "simplement" coûté un pénalty, que Houssem Aouar a transformé (1-2, 90e+2). Et c'est Lyon qui recevra Marseille en quart...