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L'entraîneur italien de Lyon Fabio Grosso lors de la rencontre de Ligue 1 contre Brest le 23 septembre dernier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec un seul point pris sur ses quatre premiers matches, le choc psychologique espéré n'a pas eu lieu. Et voilà le technicien italien de l'Olympique lyonnais, successeur de Laurent Blanc à la mi-septembre, forcément déjà sous le feu des critiques de la part de certains médias.
Pour autant, il semble encore garder le soutien des supporteurs, étonnamment calmes après avoir été pourtant bien plus virulents quand les résultats n'étaient pas aussi catastrophiques.
Aussi, Grosso (45 ans) entend-il maintenir le cap qu'il se fixe depuis qu'il est entré dans la profession, il y a dix ans.
"Je travaille avec passion, loyauté, cohérence et crédibilité. Je ne joue pas la comédie. Je ne resserre jamais mon groupe. Je garde avec moi les joueurs qui ont envie de rester ensemble. On peut convoquer vingt joueurs, en laisser six ou sept à la maison pour le match, ce qui est beaucoup surtout quand tout le monde travaille bien la semaine", explique-t-il.
La semaine passée, il avait donné une liste élargie de 25 noms avant d'affronter Clermont, le 22 octobre. Le match s'est soldé par une sixième défaite (2-1) pour l'OL, dernier du classement, avec seulement trois points récoltés après trois résultats nuls.
Fabio Grosso lors de sa première séance d'entraînement avec l'OL le 18 septembre dernier à Decines-Charpieu. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ma responsabilité, c'est de faire les choix. Parfois, ils sont ratés et ils le sont si on regarde les résultats, mais le football est comme ça. Faire partie de l'équipe lors d'un match ou ne pas en faire partie, ça ne veut pas dire être titulaire ou écarté toute la saison", insiste-t-il.
Déclic au Vélodrome ?
Encore à la recherche d'une ossature, Fabio Grosso a aligné vingt titulaires différents en quatre matches. Et avec 26 journées restantes à disputer, il sait qu'il n'a plus guère de temps pour faire des essais.
"L'important est de savoir où je veux aller et où on doit aller tous ensemble. Il faut continuer à aller de l'avant en essayant d'améliorer les choses et il y a beaucoup à faire", martèle-t-il.
Le champion du monde 2006 sait qu'il a surtout besoin de garder le soutien de tout son groupe, lui qui a dû cette semaine hausser le ton, après que Jérôme Rothen a affirmé au micro de RMC : "Il n'y a quasiment plus un joueur qui peut le voir (...) Il s'est mis tout le monde à dos".
"Le vestiaire est là où on construit son futur. Parfois, il faut parler fort et ce n'est pas la première fois que je m'énerve dans un vestiaire. Je crois qu'il faut toujours se dire les choses. C'est déjà difficile de construire et si en plus on se met en danger tout seul, ce n'est pas bon", justifie Grosso persuadé que son équipe "a les qualités pour livrer un match costaud à Marseille, inverser la tendance, prendre des points et retrouver la confiance".
Un bon résultat "peut faire basculer les choses", rappelle-t-il, affichant sa "détermination encore plus grande".
Un "déclic" ? Il a appris ce mot au cours de sa conférence de presse donnée vendredi.
Une bonne performance au Vélodrome pourrait effectivement déclencher enfin quelque chose à l'OL cette saison. Sous peine de voir le cinquième entraîneur du club depuis 2019 s'enfoncer lui aussi dans la difficulté, malgré le soutien du président-propriétaire John Textor qui dit voir des progrès et croit toujours à une remontée au classement.
AFP/VNA/CVN