>> MotoGP : Jorge Martin remporte le sprint en Indonésie et prend le pouvoir
>> MotoGP : Bagnaia s’impose en Indonésie et reprend son bien, Quartararo 3e
Le pilote espagnol de Ducati Pramac, Jorge Martin, précède le pilote italien de Ducati, Francesco Bagnaia, lors du Grand Prix du Japon de MotoGP, à Motegi, le 1er octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le champion du monde italien a retrouvé un niveau de performance digne de son statut, après un mois de septembre au ralenti qui a vu son concurrent espagnol menacer son rêve de doublé.
Dépassé au général par son adversaire à l'issue de la course sprint en Indonésie, le pilote Ducati a depuis amassé 45 points sur 50, contre 11 pour son adversaire, renvoyé à ses études.
"Il faut garder les pieds sur terre. On sait parfaitement comment les choses peuvent changer", a tempéré Bagnaia (366 pts).
À l'heure de retrouver le circuit de Buriram, il s'est forgé une avance de 27 unités sur Jorge Martin (339 pts), contraint à l'exploit s'il veut décrocher un premier titre mondial.
Le Madrilène peut espérer récolter jusqu'à 37 points ce week-end, lors de la course sprint samedi (10h00) puis du Grand Prix dimanche (09h00), si la pluie attendue ne chamboule pas le programme, comme en Australie la semaine dernière.
L'annulation du sprint, en raison des intempéries et du vent, a privé Martin d'une opportunité pour réduire l'écart.
Sur le circuit de Phillip Island, il avait aussi payé cher son choix osé de pneu arrière, différent de ses concurrents, en perdant quatre places dans le dernier tour du Grand Prix océanien.
Lors de l'étape précédente, en Indonésie, le Madrilène avait chuté, alors qu'il se dirigeait vers la victoire.
"Nous devons apprendre de nos erreurs. En Indonésie et en Australie, j'étais très rapide, mais nous avons commis des erreurs. Ca ne va plus arriver", a-t-il réagi.
Le cadre champêtre de Buriram, où les rizières bordent le circuit, ne lui a guère réussi jusque-là. L'Espagnol n'a pas fait mieux qu'une quatrième place, en 2018, alors en Moto3.
La course d'après pour Zarco
Le pilote espagnol de l'équipe Ducati Pramac, Jorge Martin, lors du Grand Prix d'Australie de MotoGP à Phillip Island. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Bagnaia, lui, a terminé troisième la saison passée, lors d'un week-end déjà marqué par de fortes averses. Ce résultat lui avait ouvert les portes de son premier titre, au détriment du Français Fabio Quartararo.
Troisième au général (293 pts), l'Italien Marco Bezzecchi (Ducati-VR46) semble désormais hors course pour le titre, après une fracture de la clavicule début octobre, mais le poleman de l'an dernier postule pour la gagne dimanche.
Johann Zarco (Ducati-Pramac) a attendu sa septième saison, et 120 Grands Prix, pour enfin s'imposer en MotoGP, samedi dernier.
Une victoire libératrice, "très émouvante", a reconnu l'Avignonnais de 33 ans, devenu le cinquième Français à triompher dans la catégorie reine.
"Ca sera intéressant de voir comment je serai en Thaïlande, quelles seront mes sensations sur la moto", a-t-il souligné.
Ce succès est intervenu après son renoncement à intégrer l'équipe officielle Honda, en quête d'un remplaçant pour le guidon abandonné la saison prochaine par la légende espagnole Marc Marquez, en partance pour Ducati-Gresini.
Qui pour succéder au sextuple champion du monde MotoGP au sein de l'écurie japonaise ? La question continue d'agiter le paddock, à un mois du baisser de rideau à Valence.
Le Portugais Miguel Oliveira (Aprilia-RNF), vainqueur à Buriram l'an passé, l'Espagnol Maverick Viñales (Aprilia), et l'Italien Fabio Di Giannantonio (Ducati-Gresini) ont tour à tour été pressentis, sans aucune annonce pour le moment.
AFP/VNA/CVN