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Les forces pro-gouvernementales dans la banlieue de Tripoli, le 10 avril. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le Royaume-Uni a notamment présenté au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution visant à exiger un cessez-le-feu, et à demander aux pays qui disposent d'une influence sur les parties en conflit de faire pression sur celles-ci pour qu'elles respectent une trêve.
La semaine dernière, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à une cessation des combats. Il se trouvait d'ailleurs en Libye lorsque les affrontements ont éclaté au début du mois.
Stéphane Dujarric, porte-parole de M. Guterres, a déclaré mardi 16 avril que le représentant spécial du secrétaire général pour la Libye, Ghassan Salamé, avait réitéré son appel à une trêve humanitaire.
Lors d'un point presse, M. Dujarric a indiqué que M. Salamé avait rencontré lundi plusieurs représentants libyens qui avaient appelé à la fin des hostilités et à la reprise du dialogue. Leur appel a de fait été signé par une centaine d'universitaires, de militants de la société civile, de journalistes, d'hommes politiques et de représentants d'organisations féminines de Libye.
"La Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL) condamne l'utilisation accrue d'armes lourdes et les bombardements aveugles qui ont endommagé des habitations civiles, des écoles et des infrastructures", a affirmé le porte-parole.
De nombreuses familles fuyant les zones de conflit se dirigent en ce moment vers le centre de Tripoli et ses environs immédiats. Plus de 14.000 déplacés ont cependant cherché refuge en dehors de la capitale, se rendant notamment à Tadjoura, Al-Maya, Ain Zara et Tarhouna, a-t-il ajouté.
Les combats ont éclaté lorsque l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée, dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, a lancé une offensive sur la capitale libyenne un peu plus tôt ce mois-ci.