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Le parquet national financier a confirmé dans un communiqué publié en début d'après-midi que le siège parisien de Google faisait l'objet d'une perquisition, comme l'avait indiqué plus tôt une source policière, confirmant une information du Parisien.
Les magistrats du PNF sont assistés pour cette opération, de policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff), et de "25 experts en informatique", a précisé le parquet.
"Ces perquisitions interviennent dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 16 juin 2015 portant sur des faits de fraude fiscale aggravée et de blanchiment en bande organisée de fraude fiscale aggravée, à la suite d'une plainte de l'administration fiscale française", détaille le communiqué.
"Nous respectons la législation française et coopérons pleinement avec les autorités pour répondre à leurs questions", a déclaré une porte-parole de Google en France, sans autre commentaire.
Le groupe est dans le collimateur de Bercy depuis plusieurs années. Une source proche du dossier avait indiqué en février que le fisc réclamait 1,6 milliard d'arriérés d'impôts au géant américain de la high-tech, un montant non confirmé à l'époque par le gouvernement.
Interrogé mardi 24 mai dans l'émission Preuve pas trois Public Sénat-AFP, le secrétaire d'État au Budget, Christian Eckert, a assuré qu'il n'y aurait "pas de transaction" avec le géant américain. "Il n'y a pas de transaction dans ce pays", a insisté M. Eckert, "c'est le fisc aujourd'hui qui a notifié le redressement, si Google, Google et d'autres, souhaitent aller au bout des procédures, ils iront au bout des procédures mais nous ne ferons pas de transaction sur ce type de situation".
Le ministre a rappelé qu'en 2015, l'État français avait récupéré 3,3 milliards d'impôts et de pénalités grâce au redressement fiscal de "cinq entreprises multinationales seulement".
Google, comme d'autres multinationales américaines (Amazon, Facebook...), est régulièrement accusé en Europe et aux États-Unis de vouloir échapper aux impôts en choisissant de s'installer dans des pays à la fiscalité plus favorable. Des pratiques, se défendent ces entreprises, qui relèvent simplement de l'"optimisation fiscale".
AFP/VNA/CVN
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Le parquet national financier a confirmé dans un communiqué publié en début d'après-midi que le siège parisien de Google faisait l'objet d'une perquisition, comme l'avait indiqué plus tôt une source policière, confirmant une information du Parisien.
Les magistrats du PNF sont assistés pour cette opération, de policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff), et de "25 experts en informatique", a précisé le parquet.
"Ces perquisitions interviennent dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 16 juin 2015 portant sur des faits de fraude fiscale aggravée et de blanchiment en bande organisée de fraude fiscale aggravée, à la suite d'une plainte de l'administration fiscale française", détaille le communiqué.
"Nous respectons la législation française et coopérons pleinement avec les autorités pour répondre à leurs questions", a déclaré une porte-parole de Google en France, sans autre commentaire.
Le groupe est dans le collimateur de Bercy depuis plusieurs années. Une source proche du dossier avait indiqué en février que le fisc réclamait 1,6 milliard d'arriérés d'impôts au géant américain de la high-tech, un montant non confirmé à l'époque par le gouvernement.
Interrogé mardi 24 mai dans l'émission Preuve pas trois Public Sénat-AFP, le secrétaire d'État au Budget, Christian Eckert, a assuré qu'il n'y aurait "pas de transaction" avec le géant américain. "Il n'y a pas de transaction dans ce pays", a insisté M. Eckert, "c'est le fisc aujourd'hui qui a notifié le redressement, si Google, Google et d'autres, souhaitent aller au bout des procédures, ils iront au bout des procédures mais nous ne ferons pas de transaction sur ce type de situation".
Le ministre a rappelé qu'en 2015, l'État français avait récupéré 3,3 milliards d'impôts et de pénalités grâce au redressement fiscal de "cinq entreprises multinationales seulement".
Google, comme d'autres multinationales américaines (Amazon, Facebook...), est régulièrement accusé en Europe et aux États-Unis de vouloir échapper aux impôts en choisissant de s'installer dans des pays à la fiscalité plus favorable. Des pratiques, se défendent ces entreprises, qui relèvent simplement de l'"optimisation fiscale".
AFP/VNA/CVN