>>Macron: l'État va "forcer" Ford à revitaliser le site de Blanquefort
>>Alstom, Ford, Ascoval: les revers industriels s'accumulent pour l'exécutif
Des slogans contre la fermeture de l'usine Ford de Blanquefort peints sur un panneau à l'entrée du site, le 18 février 2019. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"On est en capacité de les pousser à mettre plusieurs millions (d'euros), peut-être même plusieurs dizaines pour accompagner la reconversion du site", a déclaré Mme Pannier-Runacher sur Europe 1.
"On peut utiliser des leviers juridiques, on peut utiliser leur levier réputationnel parce que malgré tout ils ne sont pas très à l'aise avec cette histoire", a ajouté la secrétaire d'État.
Implantée depuis 1972, l'usine de Ford à Blanquefort, près de Bordeaux en Gironde, emploie 850 personnes. Sa fermeture apparaît inéluctable après le récent refus par le constructeur automobile de la dernière offre du seul repreneur en lice, le strasbourgeois Punch Powerglide.
Les propos de Mme Pannier-Runacher interviennent au lendemain d'une intervention du président de la République Emmanuel Macron, qui avait assuré vendredi 1er mars à Bordeaux que l'État allait "forcer" Ford à payer pour la revitalisation du site de l'usine.
"Nous sommes en train de regarder les possibilités de reconversion, c'est ça qui compte aujourd'hui sur l'usine, et d'éventuelles dernières lignes avec Ford et Punch", a poursuivi Mme Pannier-Runacher.
"Tant qu'il y a une possibilité de lumière au bout du tunnel, on se battra et on a encore la possibilité de tenir quelques jours", a-t-elle ajouté, expliquant que l'enjeu était de sauver "un maximum" d'emplois.