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Avions d'Air France et KLM, le 7 mai 2018, à l'aéroport de Schiphol à Amterdam, aux Pays-Bas. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
La Haye a d'abord dévoilé mardi 26 février avoir pris une participation de 12,68% dans Air France-KLM, puis précisé mercredi soir 27 février avoir atteint son objectif en montant jusqu'à 14% du capital, soit une part équivalente à celle de l'État français (14,3%), et s'arrêter là.
Quelques heures plus tôt, assurant que Paris n'avait "pas été informé de cette décision et de sa mise en œuvre", Emmanuel Macron a appelé les Pays-Bas à "clarifier" leurs intentions, estimant que "ce qui importe c'est que l'intérêt de la société soit préservé". Le ministre de l'Économie français Bruno Le Maire recevra son homologue néerlandais en fin de semaine, selon Paris.
Un conseil d'administration exceptionnel du groupe franco-néerlandais s'est réuni mercredi 27 février et a appelé à la "vigilance".
Selon le quotidien De Volskrant, le Premier ministre Mark Rutte a personnellement averti M. Macron tandis que le ministre des Finances néerlandais a appelé M. Le Maire, mais une fois l'opération terminée.
Ce dernier a critiqué une "décision incompréhensible et inattendue", estimant que "dans un environnement extrêmement concurrentiel", l'objectif devait "rester le même pour les Pays-Bas comme pour la France: le renforcement d'Air France-KLM".
AFP/VNA/CVN