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Vue de la réunion des ministres des 16 pays parties au partenariat économique global régional, le 2 mars à Siem Reap, au Cambodge. |
Photo: VNA/CVN |
Les représentants des dix pays de l’ASEAN et de leurs six partenaires (Australie, Chine, Inde, Japon, République de Corée et Nouvelle-Zélande) discuteront d’un accord de libre-échange impliquant donc la moitié de la population mondiale et plus de 30% du PIB et du commerce mondiaux.
Lors d’une réunion à la fin 2018, les représentants de ces pays se sont quittés sans parvenir à un accord. L’Inde a montré sa prudence face à la suppression des taxes, craignant que les prix des produits importés de Chine n’augmentent fortement.
Des médias cambodgiens ont fait savoir que lors de la réunion de Siem Reap, la délégation japonaise espérait que les négociations aboutiraient à des progrès dans les services financiers et dans d’autres domaines où il y aurait peu de différences afin d’ouvrir la voie à la conclusion des négociations pour cet accord de libre-échange.
Le RCEP comprend les 10 pays membres de l’ASEAN et six autres pays qui possèdent déjà un accord de libre-échange bilatéral avec l’ASEAN, à savoir l’Australie, la Chine, l’Inde, le Japon, la République de Corée et la Nouvelle-Zélande.
Il avait été prévu que cet accord devait être signé avant 2015, dans le but de former l’Accord de libre-échange de l’Asie de l’Est (EAFTA) et de lancer le Partenariat économique global de l’Asie de l’Est (CEPEA).