Les violences en Irak au plus bas depuis le début de la guerre en 2003

Les violences en Irak se situent aujourd'hui à leur niveau le plus bas depuis le début de la guerre en 2003, a affirmé le 12 avril le général Raymond Odierno, commandant des forces américaines en Irak, estimant que l'échéance 2011 pour un retrait des troupes américaines serait respectée.

Le général Odierno a indiqué sur CNN que malgré les éruptions de violence au cours de la semaine passée, et notamment l'attentat suicide de Mossoul, qui a tué 5 soldats américains et 3 Irakiens, "les violences en général demeurent à leur bas niveau de 2003", année de l'invasion de l'Irak.

Le nombre de victimes au combat pour le mois de mars "est au plus bas depuis le début de la guerre", a-t-il ajouté.

Mais il a également souligné que même si "les forces de sécurité irakiennes se sont améliorées de façon significative", le Pentagone doit faire preuve d'une certaine souplesse dans le calendrier de retrait des troupes.

M. Obama a annoncé fin février que le gros des 140.000 soldats actuellement déployés en Irak aura quitté le pays d'ici le 31 août 2010 et qu'il ne resterait qu'une force résiduelle de 35.000 à 50.000 hommes.

Conformément à l'accord de sécurité signé en novembre entre Bagdad et Washington, les derniers soldats américains doivent avoir quitté l'Irak fin décembre 2011, soit plus de 8 ans après l'invasion du pays.

"Si nous croyons que nous aurons besoin de troupes pour maintenir une présence dans certaines villes, nous recommanderons cette option mais, au final, c'est une décision qui revient au Premier ministre" irakien, Nouri al-Maliki, a déclaré le général Odierno qui s'exprimait depuis une base américaine en Irak.

De son côté, le plus haut responsable de la sécurité en Irak, Mowaffak Al-Rubaie, qui a négocié le calendrier de retrait, a affirmé que les forces irakiennes seraient capables d'assurer les opérations de sécurité, une fois les Américains partis.

"Les forces de sécurité irakiennes dirigent et mènent la majeure partie des opérations de combats désormais", a assuré M. Rubaie sur CNN.

"Nous avons seulement besoin d'un soutien dans des opérations antiterroristes de haut niveau, de soutien logistique, de soutien par des frappes aériennes et par la marine. Et nous créons ces capacités avec le temps. Dès l'année prochaine, nous serons en position de reprendre la main (...) quant à la sécurité de ce pays", a ajouté ce responsable irakien.

AFP/VNA/CVN

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