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Scène d'une attaque à la bombe dans le Sud de la Thaïlande. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
C'est la première fois que les autorités thaïlandaises ont confirmé ce lien avec les insurgés du sud, puisque, auparavant, le gouvernement avait exclu cette hypothèse.
À ce jour, personne n'a revendiqué ces attaques qui ont frappé les 11 et 12 août des stations balnéaires populaires à travers le Sud de la Thaïlande, faisant quatre morts et des dizaines de blessés, dont des touristes européens.
Un tribunal militaire a émis des mandats d'arrêt contre trois suspects tous de confession musulmane.
Usmeen Katemmadee, âgé de 29 ans et domicilié dans la province de Pattani, a fait l'objet du dernier mandat d'arrêt pour possession illégale de bombe et incendie criminel lors d'une attaque à Hua Hin. Les deux autres sont Ahama Lengha, domicilié dans la province de Narathiwat, et Russalan Baima, vivant dans la province voisine de Songkhla.
Selon les statistiques, plus de 6.500 personnes, des civils pour la plupart, ont été tuées dans des violences commises depuis une bonne dizaine d'années par des groupes d'insurgés au Sud de la Thaïlande, très actifs dans les provinces d'Yala, Pattanni, Narathiwat et Songkhla.