>>Le RCEP enverra "un signal politique fort" s’il est signé cette année
>>Les liens entre le Vietnam et la Malaisie se renforceront avec le RCEP
Adhi Lukman (droite) lors d'une interview de l’Agence Vietnamienne d’Information, le 9 juillet à Jakarta. |
Adhi a déclaré à l’Agence Vietnamienne d’Information (VNA) que l’ASEAN et six partenaires discutaient depuis longtemps du document et qu’il était temps pour eux de parvenir à un consensus et de le mettre en œuvre. Il a déclaré que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a appelé à la libéralisation du commerce et de l’investissement, en particulier pour les produits alimentaires et agricoles, dans le but d’assurer la sécurité alimentaire au milieu de la pandémie de COVID-19. C’est pourquoi la GAPMMI a soutenu la signature du RCEP cette année.
Les négociations sur ce traité de libre-échange ont débuté en novembre 2012, portant sur les biens, les services, les investissements, la coopération économique et technique, la concurrence et les droits de propriété intellectuelle. Une fois signé, l’accord bénéficierait aux entreprises opérant dans le domaine de l’alimentation et des boissons, en particulier celles des grands marchés comme la Chine, l’Inde et l’Indonésie, a estimé Adhi Lukman.
Pour optimiser les opportunités et atténuer les effets négatifs du RCEP, il est indispensable d’améliorer la compétitivité, en particulier dans le contexte de la quatrième révolution industrielle, a-t-il suggéré. Selon Adhi, la valeur totale du commerce des produits alimentaires et des boissons entre le Vietnam et l’Indonésie a dépassé 300 millions de dollars en 2019, dont environ 265 millions de dollars provenaient des exportations indonésiennes. Le Vietnam et l’Indonésie ont un grand potentiel pour stimuler le commerce, a-t-il souligné.
VNA/CVN