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Les discussions intersyriennes se poursuivront sous tous les plans, formels, informels et techniques, au Palais des Nations ou dans les hôtels, a indiqué l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, lors d'une conférence de presse.
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| L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura ( à droite ). |
| Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Le Haut comité des négociations (HCN), importante faction de l'opposition syrienne, a suspendu sa participation formelle aux pourparlers. Une grande partie de ses représentants ont quitté Genève, accusant le gouvernement syrien d'"éviter les discussions concrètes sur la transition politique et violer la trêve" en Syrie. Mais des experts techniques du HCN se trouvent toujours à Genève.
Parlant de la trêve en Syrie, l'émissaire onusien a estimé que la cessation des hostilités était toujours en vigueur, tout en ajoutant qu'elle était en danger si l'on n'agit pas rapidement.
M. de Mistura a appelé à cette occasion à tenir une réunion ministérielle d'urgence afin de faire avancer les pourparlers de paix.
Avant la conférence de presse, l'émissaire onusien a rencontré des représentants de l'opposition modérée basée en Syrie qui restent toujours sur place.
De son côté, le chef de la délégation du gouvernement syrien Bachar el-Assad a affirmé plus tôt à la presse que sa délégation pooursuivrait les discussions avec l'émissaire onusien lundi prochain 25 avril, malgré le départ de représentants du HCN. "Nous avons convenu avec M. de Mistura que la prochaine session aura lieu lundi prochain 25 avril vers 11h00", a indiqué à la presse M. al-Jaafari.
À propos de la question humanitaire, il a présenté les efforts du gouvernement syrien pour aider ceux qui en ont besoin dans le pays dériché par la guerre. Le gouvernement syrien a effectué 42 livraisons en faveur de quelque 1.170.000 personnes, a-t-il précisé.
Ce round de pourparlers intersyriens a débuté de facto le 13 avril par une rencontre entre M. de Mistura, et la délégation du HCN. M. de Mistura a ensuite rencontré celle du gouvernement syrien, peu après son arrivée à Genève le 15 avril.
La feuille de route des pourparlers prévoit une période de six mois pour mettre en place un organe de gouvernement en Syrie et élaborer une nouvelle Constitution, puis une période de 12 mois pour organiser les élections présidentielles et législatives.
Xinhua/VNA/CVN