>>L'ONU livre de l'aide en Syrie au troisième jour de la trêve
 |
| Des enfants syriens jouent sur une balançoire dans la ville de Douma, le 27 février. |
| Des enfants syriens jouent sur une balançoire dans la ville de Douma, le 27 février. Photo : AFP/VNA/CVN |
M. de Mistura avait annoncé le 26 février son intention de reconvoquer les négociations le 7 mars.
Un délai raisonnable doit être accordé aux affaires logistiques et pratiques, a expliqué l'émissaire onusien dans un communiqué.
Cependant, M. de Mistura a réitéré l'importance des engagements sérieux des parties prenantes syriennes dans les discussions, en vue de la mise en œuvre de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU.
Malgré les efforts de la communauté internationale qui ont abouti à la tenue début 2014 de la Conférence internationale sur la Syrie "Genève II", le processus du règlement de la crise syrienne piétine toujours, à cause de profondes divergences entre le gouvernement syrien et l'opposition. À quoi s'ajoute la naissance de la force des djihadistes radicaux dans le pays, ce qui rend la situation en Syrie encore plus complexe.
Le 1er février, M. de Mistura a annoncé le début "officiel" d'un nouveau cycle des pourparlers inter-syriens à Genève à l'issue de sa rencontre avec la délégation de l'opposition syrienne. Cependant, le lendemain, le chef de la délégation du gouvernement syrien, Bashar al-Jaafari, a déclaré à la presse que les pourparlers de paix sur la Syrie étaient "encore dans la phase préparatoire". Le 3 février, l'émissaire onusien a dû déclarer à la presse que les négociations sont entrées dans une pause temporaire.
Le 26 février, l'envoyé spécial a fait entendre son intention de reconvoquer le 7 mars à Genève les négociations auprès du Conseil de sécurité de l'ONU, à condition qu'aucune incidence sérieuse se produise à l'encontre de la situation.