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Le secrétaire d'État américain John Kerry, le 25 février à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les États-Unis considèrent que la crise des réfugiés est mondiale (...) Ce n'est pas un défi régional (...) C'est un test pour nous tous", a déclaré M. Kerry lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.
M. Kerry a reconnu que "la Jordanie, le Liban et la Turquie étaient évidemment les premiers à ressentir l'impact" du flux de réfugiés syriens puisqu'ils accueillent depuis quatre ans des millions de personnes qui ont fui le conflit qui a détruit leur pays.
Mais "c'est un défi mondial et ce n'est pas le problème de quelqu'un d'autre", a insisté le chef de la diplomatie américaine qui pilote depuis des mois un règlement diplomatique de la guerre en Syrie, notamment en parrainant avec la Russie un cessez-le-feu en vigueur en Syrie depuis le 27 février ainsi que l'acheminement d'aide humanitaire par l'ONU à des dizaines de milliers de Syriens.
Les États-Unis sont sous pression pour prendre la tête d'un éventuel règlement international d'urgence à la crise des réfugiés syriens en Europe, sous peine, préviennent des experts, de voir des pays du Moyen-Orient et l'UE s'effondrer.
AFP/VNA/CVN