Cette rencontre est organisée conjointement par l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF) et l'Assemblée nationale du Cambodge. Les travaux ont été dirigés par M. Try Chheang Hout, président de la commission de la planification, de l'investissement, de l'agriculture, du développement rural, de l'environnement et des ressources en eaux et vice-président de la section cambodgienne de l'APF.
Plus de 80 parlementaires et fonctionnaires des ministères en charge des questions d'environnement et de développement durable ont participé à ce 2e séminaire. Répondant à la demande spécifique des autorités cambodgiennes, tendant à aborder plus profondément la thématique des changements climatiques, les experts de l'IEPF, ont orienté leurs interventions sur cette question importante.
Les questions de la planification et de la prise de décision, les accords multilatéraux sur l'environnement, l'intégration et les articulations locales de la convention sur les changements climatiques, ainsi que les impacts de la déforestation et la désertification en Asie-Pacifique ont été également traités par les experts.
Au lendemain de la Conférence de Cancun, ce second rendez-vous qui bénéficie également d'une traduction en langue khmère a pour objectif de renforcer les capacités des parlementaires à relever les défis relatifs aux changements climatiques et au contrôle de l'action du gouvernement au Cambodge en matière d'environnement. Comme pour leurs homologues vietnamiens, il s'agit de susciter une plus grande implication de leur part dans la gestion des questions de développement durable.
Ces séminaires destinés à toucher tous les parlementaires et fonctionnaires de cette région intéressés par les questions liées à la gouvernance de l'environnement, au développement durable et aux changements climatiques prouvent l'intérêt de l'APF pour ces questions qui touchent directement aux conditions de vie des populations de l'espace francophone. Sur la centaine de parlementaires présents à Hanoi et à Phnom Penh, plus des deux tiers n'étaient pas francophones, ce qui montre l'intérêt de ces réunions organisées en français et en langue nationale souhaitées par le Bureau de l'APF pour renforcer l'impact de la Francophonie dans la région Asie-Pacifique.
APF/CVN