L'appareil, un Twin Otter, qui transportait trois membres d'équipage et 19 passagers, dont un Américain, s'est écrasé sur un versant montagneux peu après avoir décollé d'un petit aéroport à 140 km environ à l'est de la capitale Katmandou le 15 décembre après-midi.
"Nous avons retrouvé 20 corps. Nous cherchons encore deux autres corps mais il est certain qu'il n'y a aucun survivant", a déclaré Bigyan Raj Sharma, porte-parole de la police.
L'appareil appartient à une compagnie locale, Tara Air, filiale de la compagnie privée népalaise Yeti Air fondée en 1998.
"L'avion s'est entièrement disloqué et ses morceaux sont éparpillés au milieu d'une forêt très dense", a-t-il ajouté.
Les causes de l'accident étaient encore inconnues.
Selon M. Sharma, les corps des victimes devraient être transportés par hélicoptère à Katmandou hier dans la journée.
L'ambassade des États-Unis à Katmandou a confirmé que l'un des passagers était américain, précisant avoir contacté sa famille.
Les autorités avaient jusqu'à présent indiqué que les autres passagers étaient Népalais mais plusieurs journaux suggéraient qu'ils pourraient en fait être des pèlerins bhoutanais s'étant fait passer pour des locaux pour bénéficier d'un billet d'avion moins cher.
Ces informations ne pouvaient être confirmées dans l'immédiat mais selon le porte-parole de la police, des pièces d'identité du Bhoutan ont été retrouvées sur les lieux de l'accident.
Le district d'où l'avion a décollé le 15 décembre, Khotang, n'est pas un haut lieu touristique mais il est connu pour abriter deux sites religieux : un temple hindou et un monastère bouddhiste.
Le contact entre la tour de contrôle et le pilote avait été perdu environ dix minutes après le décollage de l'appareil du petit aéroport de Lamidanda, une région montagneuse dans l'Est du pays, à destination de Katmandou.
Deux hélicoptères de l'armée avaient été dépêchés le 15 décembre pour survoler la zone à la recherche de l'avion, mais ces recherches aériennes avaient été suspendues à la tombée de la nuit, avant de reprendre au petit matin et de repérer l'épave.
AFP/VNA/CVN