Par la même occasion, il a réitéré ses vives critiques à l'encontre de l'envoyé spécial du Quartette, Tony Blair, accusé d'avoir un parti pris pro-israélien.
"Nous n'accepterons pas le communiqué tant que M. Netanyahu ne l'acceptera pas publiquement, ainsi que son interprétation", a déclaré M. Chaath lors d'une conférence de presse.
Il faisait référence à la déclaration publiée le 23 septembre par le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, UE, ONU, Russie) proposant une reprise des négociations de paix pour aboutir à un accord final fin 2012.
"Le Quartette doit maintenant dire clairement, après l'annonce par M. Netanyahu de 1.100 unités de logement (dans le quartier de colonisation juive de Gilo, à Jérusalem-Est, NDLR), ce qu'il entend comme termes de référence, et ensuite nous voulons que M. Netanyahu dise qu'il accepte", a-t-il ajouté.
L'Autorité palestinienne a condamné le 1er octobre la décision du Congrès américain de geler une aide de 200 millions de dollars aux Palestiniens, suite de la demande des Palestiniens de reconnaissance d'un État palestinien à l'ONU.
La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a appelé pour sa part Palestiniens et Israéliens à reprendre les négociations et à s'abstenir de toute provocation, lors d'une interview à la chaîne de télévision égyptienne Al-Hayat, dont le texte a été publié le 1er octobre par le département d'État.
Interrogée sur la demande d'adhésion d'un État de Palestine à l'ONU présentée par le président palestinien Mahmoud Abbas, Mme Clinton a semblé vouloir minimiser son importance, affirmant que la préoccupation première des États-Unis est la reprise des négociations afin de parvenir à de réels progrès. Les États-Unis ont affirmé que, si nécessaire, ils opposeront leur veto à cette demande, présentée le 23 septembre.
Quant au chef de la diplomatie française Alain Juppé, il a regretté le 1er octobre la poursuite de la colonisation par Israël à Jérusalem-Est qui empêche la reprise des négociations entre Palestiniens et Israéliens. Il a appelé les deux parties à reprendre le dialogue.
Le président colombien Juan Manuel Santos a confirmé le 1er octobre que le président palestinien Mahmoud Abbas se rendrait en Colombie demain pour discuter de la requête d'adhésion d'un État palestinien à l'ONU.
M. Abbas doit s'entretenir avec le président Santos à Bogota. Le 23 septembre, M. Abbas a remis au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, une requête d'adhésion d'un État palestinien à l'ONU.
Cette demande doit être approuvée par le Conseil de sécurité avant d'être présentée à l'Assemblée générale de l'ONU pour l'approbation finale.
AFP-Xinhua/VNA/CVN