>>Israël est entièrement responsable de l'escalade des tensions dans la mosquée Al-Aqsa
>>La création d'un État palestinien est la seule solution au conflit avec Israël
>>Plus de 150 Palestiniens blessés lors de heurts à Jérusalem
Des missiles tirés depuis la bande de Gaza interceptés par le bouclier antimissile israélien, le 21 avril 2022. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette décision de fermer le passage d'Erez, le seul pour la circulation de personnes entre la bande de Gaza et le territoire israélien, va affecter des milliers de Palestiniens de l'enclave pauvre.
Hormis le point de passage de Rafah entre le sud de ce micro-territoire d'environ 2,3 millions d'habitants et l'Egypte, Israël contrôle toutes les entrées et sorties de l'enclave, aussi bien celles des marchandises que des personnes.
"Après des tirs de roquettes (vendredi 22 avril), les commerçants et travailleurs de Gaza ne seront pas autorisés à traverser le passage d'Erez dimanche 24 avril. La décision de le rouvrir sera prise après une évaluation de la situation sécuritaire", a indiqué dans un communiqué le Cogat, l'organe du ministère israélien de la Défense qui supervise les activités civiles dans les Territoires palestiniens.
Vendredi soir 22 avril et samedi 23 avril, trois roquettes ont été lancées depuis la bande de Gaza limitrophe du sud d'Israël et contrôlée par les islamistes du Hamas, vers le territoire israélien, sans faire de victime.
Depuis lundi 18 avril, plusieurs roquettes ont été tirées suscitant des raids aériens israéliens contre la bande de Gaza.
Elles n'ont pas fait de victimes et la plupart des projectiles ont été interceptés par le bouclier antimissile israélien.
Ces tirs de roquettes sont les plus importants depuis la guerre meurtrière de 11 jours ayant opposé en mai 2021 le Hamas à l'armée israélienne après des heurts entre policiers israéliens et Palestiniens à Jérusalem-Est qui avaient fait des centaines de blessés palestiniens.