>>Le COVID-19 pourrait ne jamais devenir une grippe saisonnière, selon des experts finlandais
>>La Finlande facilite l'entrée sur son territoire des voyageurs entièrement vaccinés
Les gens portent des masques pour prévenir l'infection au COVID-19 à Helsinki, en Finlande. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il y a des signes clairs de changements positifs dans la pandémie de coronavirus en Finlande, a déclaré le ministère lors d'une conférence de presse conjointe avec l'Institut finlandais pour la santé et le bien-être (THL), ajoutant que le nombre d'infections confirmées dans le pays diminue depuis trois semaines consécutives.
Au 21 avril à midi, un total de 1.000.472 cas de COVID-19 avaient été diagnostiqués en Finlande, dont 50.889 au cours des sept derniers jours. Dans le même temps, la charge de travail des hôpitaux liée au COVID-19 à travers la Finlande a progressivement diminué.
Il y a deux semaines, la Finlande a autorisé une quatrième dose de vaccin pour les personnes âgées de 80 ans et plus. Toutefois, a noté Liisa-Maria Voipio-Pulkki, une experte de premier plan au ministère, seulement 50% des personnes autorisées à recevoir la quatrième dose ont reçu le vaccin jusqu'à présent.
Parallèlement, suite à la décision du THL de lever la recommandation générale sur le port du masque il y a une semaine, la compagnie aérienne finlandaise Finnair a annoncé jeudi qu'à partir du 25 avril, elle supprimerait l'obligation du masque pour les clients et les équipages, à moins que son port ne soit spécifiquement requis par les autorités des pays de destination ou d'origine.
De leur côté, la compagnie ferroviaire publique VR et le Parlement finlandais ont également supprimé jeudi l'obligation du port du masque, tandis que la veille, la recommandation de son utilisation a été levée dans les écoles et les transports publics de la zone métropolitaine d'Helsinki. Mais le port du masque reste obligatoire pour le personnel soignant et social.
Cependant, la décision des autorités sanitaires finlandaises d'assouplir les règles a divisé la communauté médicale du pays. Eeva Ruotsalainen, médecin-chef adjointe du district hospitalier d'Helsinki-Uusimaa, a déclaré jeudi 21 avril sur la chaîne de télévision nationale Yle qu'il était trop tôt pour arrêter d'utiliser des masques car le virus continue de se propager de manière extrêmement rapide dans la population. "Le nombre de décès liés au COVID-19 a atteint des niveaux record ces derniers mois", a-t-elle ajouté.
Xinhua/VNA/CVN