>>La Grande barrière de corail présente des signes de blanchiment
La Grande barrière de corail dans l'État du Queensland en Australie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le 20 mars, le gouvernement australien a indiqué que les coraux étaient devenus blancs ou gris dans certains endroits du parc marin inscrit par l'UNESCO au patrimoine mondial, le phénomène étant particulièrement "grave" dans le nord de la zone.
Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), de larges zones coralliennes à proximité de l'île Lizard ont perdu toute couleur et luttent pour rester vivantes.
"Le récif peut se régénérer mais nous devons accélérer notre transition vers des énergies plus propres et renouvelables et réduire les pollutions issues de l'agriculture et de la déforestation", a déclaré Richard Leck, porte-parole du WWF.
Les coraux blanchissent sous l'effet de conditions environnementales anormales, comme la hausse de la température de l'eau, qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques, à l'origine de la couleur de ces animaux marins.
Les coraux peuvent reprendre leur éclat si la température de l'eau baisse et que les algues les colonisent à nouveau.
"Les images que nous voyons du nord de la Grande barrière sont un désastre. Le gouvernement de l'État du Queensland et le gouvernement fédéral doivent les considérer comme une alerte rouge et agir en conséquence", a déclaré Shani Tager, porte-parole de Greenpeace Australie Pacifique.
Elle a demandé aux autorités de réviser leur politique minière concernant le charbon, soulignant que le combustible "jouait un rôle majeur dans le changement du climat, la hausse de la température de nos eaux et la destruction de la vie et des couleurs de notre récif".
Le ministre de l'Environnement, Greg Hunt, qui a survolé cette zone maritime dimanche 20 mars, a indiqué que les trois quarts du récif étaient frappés par des phénomènes de blanchissement "faibles à modérés".
En Nouvelle-Calédonie, située à 1.500 kilomètres à l'est de l'Australie, un épisode massif de blanchissement des coraux a également été récemment observé par les scientifiques.
Deuxième plus vaste ensemble corallien au monde après la grande barrière australienne, le récif de Nouvelle-Calédonie est également inscrit au patrimoine mondial.
AFP/VNA/CVN