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L'accord nucléaire signé en 2015 entre l'Iran et des grandes puissances (groupe 5+1). |
"Cette mesure injustifiée est un nouvel exemple de l'attitude déraisonnable et des politiques du gouvernement américain" envers la République islamique, a écrit un porte-parole, Bahram Ghasemi, dans un communiqué publié sur le site du ministère. Washington "tente d'influer sur la volonté et les décisions des autres pays membres (de l'accord) et dans le monde", a-t-il ajouté.
Selon M. Ghasemi, ces "politiques n'ont apporté aucun succès à l'Amérique et ne lui en apporteront pas". Les États-Unis ont adopté mardi 15 mai de nouvelles sanctions ciblées contre des intérêts iraniens, notamment contre le gouverneur de la Banque centrale d'Iran, Valiollah Seif. Ont également été sanctionnés un haut responsable de la Banque centrale ainsi que la banque Al-Bilad, basée en Irak, et son dirigeant.
Le 8 mai, mettant sa menace à exécution, le président américain Donald Trump a annoncé que son pays se retirait de l'accord sur le nucléaire iranien, signé en 2015 entre l'Iran et des grandes puissances (groupe 5+1).
Dans le cadre de cet accord, l'Iran a accepté de brider son programme nucléaire en s'engageant à ne jamais chercher à obtenir la bombe atomique en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales. L'administration Trump a choisi de rétablir l'intégralité des sanctions levées et d'appliquer des sanctions encore plus sévères.
APS/VNA/CVN