>> Wall Street termine en ordre dispersé, l'appétit pour l'IA ne faiblit pas
>> Wall Street termine en forte baisse, lestée par la tech et les taux obligataires
>> Wall Street termine dispersée, efface l'essentiel de ses pertes de la journée
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| À la Bourse de Londres, en Angleterre. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Paris a reculé de 0,49% à la clôture, quand Francfort (-0,05%) et Londres (+0,07%) se sont approchés de l'équilibre. Milan a progressé de 0,49%.
À Wall Street, après une ouverture en forte baisse, le Dow Jones a avancé de 0,25%, l'indice Nasdaq a terminé proche de l'équilibre (-0,06%) tandis que l'indice élargi S&P 500 a grappillé 0,16%.
Les marchés mondiaux ont mal réagi à la publication d'un article de CNN selon lequel Donald Trump envisagerait de déclarer l'état d'urgence économique pour augmenter rapidement les droits de douane.
Le marché français, par exemple, a pris "de plein fouet ces menaces" américaines mercredi, non pas parce qu'il s'agirait d'une "attaque spécifique contre la France", mais parce que les valeurs qui exportent aux Etats-Unis pèsent particulièrement lourd dans la composition du CAC 40, a observé Frédéric Rozier, gérant de portefeuilles chez Mirabaud, interrogé par l'AFP.
Dans ce contexte, le rendement des emprunts de l'État américain à dix ans s'est hissé jusqu'à 1,73% en cours de séance, avant de retomber à 1,68%, au même niveau que la veille en clôture.
Les rendements des emprunts à 30 ans de l'État britannique ont atteint mercredi un nouveau sommet depuis 1998.
Les investisseurs ont également gardé un oeil sur la publication du compte-rendu ("minutes") de la dernière réunion du comité monétaire de la Banque centrale américaine (Fed).
"Cela a largement confirmé l'idée que la Fed est prête à prendre un peu de temps avant de réduire à nouveau ses taux d'intérêt", selon Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.
Les participants à la réunion des 17 et 18 décembre - qui a abouti à une nouvelle baisse des principaux taux directeurs d'un quart de point de pourcentage - s'attendent à voir l'inflation continuer à se rapprocher de leur objectif de 2%, selon le compte-rendu.
Côté indicateurs, les entreprises du secteur privé aux États-Unis ont créé en décembre moins d'emplois qu'attendu, et la progression des salaires a ralenti, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi 8 janvier.
Les acteurs du marché attendent désormais la publication vendredi des chiffres de l'emploi pour le mois de décembre par le Bureau of Labor Statistics (BLS).
Les marchés boursiers américains seront fermés jeudi, jour de deuil national aux États-Unis pour rendre hommage à l'ancien président Jimmy Carter, décédé le 29 décembre à l'âge de 100 ans.
La défense boostéeLes actions de la défense montaient après que Donald Trump a relancé mardi ses accusations envers l'Otan, répétant que ses membres ne payent pas suffisamment en échange de la protection des États-Unis.
Pour lui, les États membres doivent accroître leur budget de défense à 5% de leur PIB, contre les 2% actuellement requis.
En Europe, Leonardo a pris 4,08%, Saab 3,44%, Rheinmetall 5,15%, Thales 4,23% et Dassault Aviation, qui a vendu 21 Rafale en 2024 contre seulement 13 en 2023, a gagné 4,94%.
eBay s'envole grâce à MetaeBay a bondi de 9,86% après que Meta a annoncé qu'il autoriserait certaines des annonces du site à apparaître sur la plateforme de vente de son réseau social Facebook.
Un test sera d'abord lancé en Allemagne, en France et aux Etats-Unis et permettra aux utilisateurs de "parcourir les annonces d'eBay directement sur Facebook Marketplace tout en finalisant leur transaction sur eBay", a annoncé Meta dans un communiqué.
Pétrole en hausseLes cours du pétrole ont chuté mercredi, plombés par la publication du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) qui a montré un affaiblissement de la demande, alors que le marché craint déjà une offre excédentaire.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, a perdu 1,16% à 76,16 USD.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, a lâché 1,25% à 73,32 USD.
Le dollar bondissait de 0,95% par rapport à la livre, à 1,2359 USD pour une livre. Plus tôt, la devise britannique avait atteint un plus bas depuis avril 2024 face au billet vert, à 1,2321 USD.
APS/VNA/CVN
