Les marchés financiers n'ont pas de raison d'être inquiets pour le Portugal

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a affirmé le 30 mars que les marchés n'avaient pas de raison d'être inquiets pour les problèmes d'endettement du Portugal, au lendemain de l'abaissement de la note de ce pays par l'agence Standard and Poor's.

"L'actuelle opposition et l'actuelle majorité (portugaises) travaillent dans la même direction en ce qui concerne les cibles et les objectifs" financiers, a déclaré M. Van Rompuy à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, à Oslo.

"Les marchés financiers n'ont donc pas à s'inquiéter de la détermination de ce gouvernement et du futur gouvernement à appliquer un programme qui puisse rassurer les investisseurs", a-t-il dit lors d'un point de presse.

Le Premier ministre socialiste portugais José Socrates a démissionné le 30 mars dernier après le rejet au parlement d'un nouveau plan d'austérité, censé "garantir" la réduction du déficit public et éviter le recours à un plan de sauvetage de l'Union européenne et du FMI.

Le 29 mars, l'agence de notation Standard and Poor's (SP) a abaissé la note du Portugal d'un cran, après l'avoir déjà dégradée de deux niveaux la semaine à l'instar de sa concurrente Fitch. "Ce que le gouvernement (sortant) a fait, le nouveau gouvernement devra le faire aussi", a insisté M. Van Rompuy.

Ployant sous une dette importante (82,4% du PIB en 2010) et accusant une croissance en berne, le Portugal est dans le collimateur des investisseurs, inquiets pour sa solvabilité.

Le 29 mars, M. Socrates s'est néanmoins de nouveau dit "très déterminé" à ne pas demander une aide extérieure.

AFP/VNA/CVN

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