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Explosions à Gaza dans la nuit du 16 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces frappes aériennes sont les premières menées par l’État hébreu depuis l’arrivée en fonction, dimanche soir 13 juin, d’un nouveau gouvernement, mené par l’ancien ministre de la Défense, Naftali Bennett, ayant mis fin à plus de 12 ans de règne ininterrompu de Benjamin Netanyahu.
Selon des sources palestiniennes, l'aviation israélienne a visé au moins un site à l'est de Khan Younès, ville du sud de Gaza, enclave paupérisée de deux millions d'habitants dont environ un millier d'appartements, de bureaux et de commerces ont été détruits lors de la dernière guerre avec Israël, la quatrième depuis 2008.
Un photographe de l'AFP sur place a d'ailleurs vu des déflagrations, tandis que l'armée israélienne a confirmé dans un communiqué que ses "jets de combat" avaient frappé des sites du Hamas, utilisés notamment pour des "réunions" de ce mouvement armé palestinien, en "représailles" à des lancers de ballons incendiaires mardi 15 juin ayant provoqué une vingtaine d'incendies en Israël.
Ces frappes et ces tirs de ballons sont les premiers incidents importants entre Israël et Gaza depuis un cessez-le-feu, le 21 mai, ayant mis fin à 11 jours d'une guerre-éclair ayant fait 260 morts côté palestinien, dont des enfants, des adolescents et des combattants, et 13 décès en Israël, incluant un enfant, une adolescente et un soldat.
Ces échanges de tirs interviennent en marge d'une marche controversée de militants nationalistes et de l'extrême droite à Jérusalem-Est ayant réuni plus d'un millier de personnes mardi 15 juin en soirée et dont la tenue faisait craindre la reprise des hostilités entre le Hamas et Israël.
AFP/VNA/CVN