Les inspecteurs de l'AIEA sommés de quitter la RPD de Corée 

Les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sont sommés de quitter la République populaire démocratique de Corée (RPDC), selon une déclaration publiée le 14 avril à Vienne par le porte-parole de l'AIEA, Marc Vidricaire.

"La République populaire démocratique de Corée a informé aujourd'hui les inspecteurs de l'AIEA à Yongbyon qu'elle cesse immédiatement toute coopération avec l'AIEA", dit la déclaration.

La RPDC exige aussi le retrait de tous les équipements de surveillance. Les inspecteurs ne seront plus autorisés à accéder aux installations nucléaires de Yongbyon et devront quitter le pays le plus tôt possible, ajoute le texte.

La RPDC a affirmé à l'AIEA qu'elle avait décidé de réactiver toutes ses installations nucléaires et de continuer le retraitement du combustible irradié.

La décision de la RPDC intervient au lendemain de l'adoption d'une déclaration présidentielle par le Conseil de sécurité de l'ONU qui "condamne" le lancement de fusée par Pyongyang.

La RPDC a déclaré le 14 avril qu'elle se retire des négociations sur le problème nucléaire dans la péninsule coréenne, soit les négociations à Six (États-Unis, Chine, RPDC, Russie, Japon et Corée du Sud).

Le président du parlement de la RPDC, Kim Yong Nam, a menacé le 14 avril de punir sans pitié les États-Unis et la Corée du Sud si ces derniers déclenchaient une guerre. "De graves obstacles se trouvent sur la voie de la réunification du pays en raison des démarches insouciantes de Washington et de Séoul pour une guerre d'agression contre la RPDC", a-t-il affirmé. Il a mis en garde les États-Unis et la Corée du Sud contre le déclenchement d'une guerre, disant que toute la population de la RPDC affichera un esprit invincible et de dissuasion puissante de guerre pour l'auto-défense et donnera une "punition impitoyable".

La Russie est opposée à l'imposition de nouvelles sanctions contre la RPDC après le lancement par Pyongyang d'une fusée, et juge nécessaire de reprendre les pourparlers à Six, a indiqué hier un haut responsable du ministère des Affaires étrangères. "Nous ne devons pas parler de renforcement des sanctions, mais de comment reprendre le processus à Six. C'est la tâche la plus importante", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Alexeï Borodavkine, cité par l'agence Interfax.

Le vice-ministre a jugé important que la réponse du Conseil de sécurité de l'ONU appelle à une reprise des négociations. "Lorsque le Conseil de sécurité préparait sa réponse aux actions de la Corée du Nord en matière de lancement de fusée, nous avons mis l'accent sur la nécessité que cette réponse facilite la continuation du processus à Six", a-t-il ajouté.

La décision du Conseil de sécurité comprend en outre une clause indiquant que tous les participants au processus à Six doivent respecter leurs engagements, a-t-il souligné.

XINHUA-AFP/VNA/CVN

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