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"Même si nous conservions les gaz à effet de serre à leur niveau actuel, les mers continueraient à se réchauffer pendant des siècles voire des millénaires", a mis en garde Greg Johnson, océanographe de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
"A mesure que les océans se réchauffent, ils s'étendent et le niveau de la mer continuerait donc à augmenter", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse téléphonique au sujet de ce rapport, élaboré grâce aux contributions de 413 scientifiques venant de 58 pays.
Le climat continue d'évoluer rapidement par rapport à l'ère pré-industrielle, sans solution en vue, ont alerté ces scientifiques.
"Le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d'azote, qui sont les principaux gaz émis dans l'atmosphère, ont atteint des records de concentration dans l'atmosphère pour l'année" 2014, indique le rapport sur "l'État du climat" (State of the Climate), publié par la NOAA.
L'année la plus chaude en Europe
"L'Europe a connu son année la plus chaude et de loin, avec une vingtaine de pays qui ont battu de précédents records", précise le 25e rapport d'une série basé sur des données collectées par les postes de surveillance de l'environnement et publié dans le Bulletin of the American Meteorological Society.
"Beaucoup de pays en Asie ont connu des températures annuelles parmi les dix plus chaudes. L'Afrique a recensé des températures supérieures à la moyenne sur la majorité du continent, l'Australie a battu un record de températures pour la troisième fois, après un sommet en 2013".
En Amérique latine, le Mexique a connu son année la plus chaude tandis que l'Argentine et l'Uruguay ont atteint pour la deuxième fois des sommets de températures.
Exception en matière de température, la région Est de l'Amérique du Nord est la seule zone dans le monde à avoir connu l'an dernier des températures inférieures à la moyenne.
Montée des océans
Offrant un bon baromètre du réchauffement climatique, car ils absorbent une grande quantité de dioxyde de carbone et de chaleur, les océans eux aussi ont connu l'an dernier des records de températures tandis que le niveau de la mer a atteint son plus haut niveau.
La montée des eaux a été provoquée notamment par "le réchauffement des océans et la fonte des glaces", avec une hausse en 2014 de 6,7 centimètres par rapport à la moyenne de 1993, quand a débuté la mesure par satellites du niveau des océans.
Même si l'homme adoptait des mesures fortes et décisives pour lutter contre le réchauffement, la tendance ne pourrait pas être immédiatement renversée, estime Greg Johnson.
"C'est comme un train de marchandises. Il faut lui donner une grande impulsion pour le lancer", explique l'océanographe. "Mais il est en route maintenant et continuera à avancer longtemps après que nous ayons arrêté de le pousser".
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"Même si nous conservions les gaz à effet de serre à leur niveau actuel, les mers continueraient à se réchauffer pendant des siècles voire des millénaires", a mis en garde Greg Johnson, océanographe de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
"A mesure que les océans se réchauffent, ils s'étendent et le niveau de la mer continuerait donc à augmenter", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse téléphonique au sujet de ce rapport, élaboré grâce aux contributions de 413 scientifiques venant de 58 pays.
Le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d'azote, qui sont les principaux gaz émis dans l'atmosphère. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le climat continue d'évoluer rapidement par rapport à l'ère pré-industrielle, sans solution en vue, ont alerté ces scientifiques.
"Le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d'azote, qui sont les principaux gaz émis dans l'atmosphère, ont atteint des records de concentration dans l'atmosphère pour l'année" 2014, indique le rapport sur "l'État du climat" (State of the Climate), publié par la NOAA.
L'année la plus chaude en Europe
"L'Europe a connu son année la plus chaude et de loin, avec une vingtaine de pays qui ont battu de précédents records", précise le 25e rapport d'une série basé sur des données collectées par les postes de surveillance de l'environnement et publié dans le Bulletin of the American Meteorological Society.
"Beaucoup de pays en Asie ont connu des températures annuelles parmi les dix plus chaudes. L'Afrique a recensé des températures supérieures à la moyenne sur la majorité du continent, l'Australie a battu un record de températures pour la troisième fois, après un sommet en 2013".
En Amérique latine, le Mexique a connu son année la plus chaude tandis que l'Argentine et l'Uruguay ont atteint pour la deuxième fois des sommets de températures.
Exception en matière de température, la région Est de l'Amérique du Nord est la seule zone dans le monde à avoir connu l'an dernier des températures inférieures à la moyenne.
Montée des océans
Offrant un bon baromètre du réchauffement climatique, car ils absorbent une grande quantité de dioxyde de carbone et de chaleur, les océans eux aussi ont connu l'an dernier des records de températures tandis que le niveau de la mer a atteint son plus haut niveau.
La montée des eaux a été provoquée notamment par "le réchauffement des océans et la fonte des glaces", avec une hausse en 2014 de 6,7 centimètres par rapport à la moyenne de 1993, quand a débuté la mesure par satellites du niveau des océans.
Même si l'homme adoptait des mesures fortes et décisives pour lutter contre le réchauffement, la tendance ne pourrait pas être immédiatement renversée, estime Greg Johnson.
"C'est comme un train de marchandises. Il faut lui donner une grande impulsion pour le lancer", explique l'océanographe. "Mais il est en route maintenant et continuera à avancer longtemps après que nous ayons arrêté de le pousser".
AFP/VNA/CVN