Les trois braqueurs "semblent avoir pris la fuite, les recherches se poursuivent hors du centre", a déclaré une source proche de l'enquête.
Les policiers d'élite du Raid et de la Brigade de recherche et d'intervention de la police judiciaire parisienne ont levé leur dispositif à la mi-journée après avoir inspecté, en vain, le centre commercial Qwartz de cette ville des Hauts-de-Seine à la recherche des suspects, a constaté une journaliste de l'AFP.
On ignorait dans l'immédiat si les braqueurs avaient emporté un butin avec eux.
"Vers 06h30, trois malfaiteurs armés ont pénétré dans le magasin Primark pour ce que l'on pense être au départ une tentative de vol à main armée", a relaté une source policière. "Il semblerait que parmi les trois suspects, un employé ait été reconnu", a ajouté une source proche de l'enquête.
Vers 07h00, une employée du magasin de vêtements "a envoyé un texto à son copain pour lui dire qu'ils étaient pris en otages par deux hommes armés", selon une autre source policière. Dix-huit employés présents ont été mis à l'isolement par les braqueurs, pour certains, ou ont réussi à se mettre à l'abri d'eux-mêmes, notamment dans une cantine du centre commercial qui se trouve à proximité.
Vers 10h30, les policiers du Raid ont procédé à leur évacuation. "Il n'y pas de blessés à déplorer mais l'une des 18 personnes a eu un malaise", a détaillé une source policière.
Ces personnes sont sorties dans le calme, a constaté une journaliste de l'AFP. Plusieurs ambulances étaient positionnées non loin de là.
Braqueurs "cagoulés"
"J'ai vu deux braqueurs, habillés en noir, les deux cagoulés. Ils étaient calmes, pas pressés", a raconté sur place Bruno Jahin, 20 ans, arrivé peu après 06h00 pour approvisionner les distributeurs automatiques des bureaux du magasin.
"Le plus grand faisait environ 1m80, armé d'un fusil, je pense un fusil à pompe. L'autre était plus petit", a relaté le jeune homme. "J'étais à la porte du stock du magasin, je les ai vu passer devant moi dans le magasin. Ils étaient à dix pas. Ils se sont dirigés vers les bureaux.""J'ai entendu plusieurs fois: "c'est un braquage, faut descendre"", a-t-il expliqué. "J'ai fait demi-tour, j'ai repris l'ascenseur". Ce témoin dit n'avoir vu aucun des employés retranchés. "C'est sûr qu'ils cherchaient de l'argent, c'est un magasin qui marche très bien", a-t-il assuré.
La circulation a été coupée dans le quartier et les grilles des magasins ont été baissées.
"Tout le centre commercial a été évacué vers 07h45", a confié Sabah, une employée du magasin Carrefour du centre commercial, qui a vu "quelques voitures de police" à son arrivée au travail "vers 06h00-06h30".
"Nous ferons tout notre possible pour soutenir nos employés et leurs familles", a commenté un porte-parole de Primark, une société irlandaise. "Nous espérons que cet incident se terminera rapidement et sans encombres."
Les policiers d'élite du Raid et de la Brigade de recherche et d'intervention de la police judiciaire parisienne ont levé leur dispositif à la mi-journée après avoir inspecté, en vain, le centre commercial Qwartz de cette ville des Hauts-de-Seine à la recherche des suspects, a constaté une journaliste de l'AFP.
Des policiers devant le centre commercial Qwartz de Villeneuve-La-Garenne, dans les Hauts-de-Seine, le 13 juillet. Photo : AFP/VNA/CVN |
On ignorait dans l'immédiat si les braqueurs avaient emporté un butin avec eux.
"Vers 06h30, trois malfaiteurs armés ont pénétré dans le magasin Primark pour ce que l'on pense être au départ une tentative de vol à main armée", a relaté une source policière. "Il semblerait que parmi les trois suspects, un employé ait été reconnu", a ajouté une source proche de l'enquête.
Vers 07h00, une employée du magasin de vêtements "a envoyé un texto à son copain pour lui dire qu'ils étaient pris en otages par deux hommes armés", selon une autre source policière. Dix-huit employés présents ont été mis à l'isolement par les braqueurs, pour certains, ou ont réussi à se mettre à l'abri d'eux-mêmes, notamment dans une cantine du centre commercial qui se trouve à proximité.
Vers 10h30, les policiers du Raid ont procédé à leur évacuation. "Il n'y pas de blessés à déplorer mais l'une des 18 personnes a eu un malaise", a détaillé une source policière.
Ces personnes sont sorties dans le calme, a constaté une journaliste de l'AFP. Plusieurs ambulances étaient positionnées non loin de là.
Braqueurs "cagoulés"
"J'ai vu deux braqueurs, habillés en noir, les deux cagoulés. Ils étaient calmes, pas pressés", a raconté sur place Bruno Jahin, 20 ans, arrivé peu après 06h00 pour approvisionner les distributeurs automatiques des bureaux du magasin.
"Le plus grand faisait environ 1m80, armé d'un fusil, je pense un fusil à pompe. L'autre était plus petit", a relaté le jeune homme. "J'étais à la porte du stock du magasin, je les ai vu passer devant moi dans le magasin. Ils étaient à dix pas. Ils se sont dirigés vers les bureaux.""J'ai entendu plusieurs fois: "c'est un braquage, faut descendre"", a-t-il expliqué. "J'ai fait demi-tour, j'ai repris l'ascenseur". Ce témoin dit n'avoir vu aucun des employés retranchés. "C'est sûr qu'ils cherchaient de l'argent, c'est un magasin qui marche très bien", a-t-il assuré.
La circulation a été coupée dans le quartier et les grilles des magasins ont été baissées.
"Tout le centre commercial a été évacué vers 07h45", a confié Sabah, une employée du magasin Carrefour du centre commercial, qui a vu "quelques voitures de police" à son arrivée au travail "vers 06h00-06h30".
"Nous ferons tout notre possible pour soutenir nos employés et leurs familles", a commenté un porte-parole de Primark, une société irlandaise. "Nous espérons que cet incident se terminera rapidement et sans encombres."
AFP/VNA/CVN