«Les activités militaires dans la zone de séparation ont le potentiel de faire escalader les tensions entre Israël et la République arabe syrienne et de mettre en danger le cessez-le-feu entre les deux pays», déclare M. Ban dans son rapport sur la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD) au Conseil de sécurité.
Un casque bleu de l’ONU patrouille dans le Golan, à la frontière entre Israël et la Syrie. |
«Toutes activités militaires dans la zone de séparation représentent un risque pour la stabilité du cessez-le-feu et pour la population civile, ainsi que pour les membres du personnel des Nations unies sur le terrain», ajoute-t-il.
Les observateurs de la FNUOD sont en place depuis l'accord de désengagement entre la Syrie et Israël de 1974, qui a été conclu suite à la guerre de 1973. Depuis quelques mois, les Casques bleus de la FNUOD ont été confrontés à des risques sécuritaires croissants, en raison du conflit en Syrie.
M. Ban appelle également toutes les parties prenantes au conflit syrien à mettre fin aux opérations militaires, y compris dans la zone de séparation. Il indique que la présence des forces armées syriennes dans cette zone, les attaques israéliennes et les menaces des dirigeants syriens d'agir contre Israël dans le Golan occupé, constituaient des violations graves de l'accord de désengagement de 1974.
«Je compte sur les deux pays pour prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils et assurer la sécurité des observateurs de la FNUOD, ainsi que pour assurer la liberté de mouvement des Casques bleus dans l'ensemble de la zones des opérations» souligne M. Ban dans son rapport.
«Pour sa part, l'ONU fera tout pour assurer que le cessez-le- feu entre Israël et la République arabe syrienne continue de tenir», a promis M. Ban.
Xinhua/VNA/CVN