Les Européens ne soutiennent pas des frappes contre la Syrie

Les pays de l'Union européenne se sont accordés le 7 septembre à Vilnius sur la nécessité d'une réponse internationale "forte" à l'utilisation d'armes chimiques en Syrie mais sans aller jusqu'à soutenir le projet de frappes défendu par le secrétaire d'État américain John Kerry et par la France.

Des manifestants appellent le Congrès à rejeter le plan du président Barack Obama pour une action militaire contre la Syrie, le 2 septembre à Washington.
Des manifestants appellent le Congrès à rejeter le plan du président Barack Obama pour une action militaire contre la Syrie, le 2 septembre à Washington.


Au lendemain d'un G20 où il n'avait pas réussi à obtenir un large soutien international, le président américain Barack Obama a lancé un appel aux membres du Congrès américain pour qu'ils approuvent le principe d'une opération armée.
L'Allemagne est devenue le cinquième État membre de l'Union européenne (UE) à signer lors du sommet du Groupe des Vingt (G20) à Saint-Pétersbourg, une déclaration appelant à "une ferme réponse" à l'attaque présumée à l'arme chimique par le gouvernement syrien, a déclaré le 7 septembre le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle. La Commission du renseignement du Sénat américain a publié 13 vidéos des victimes de l'attaque présumée à l'arme chimique perpétrée le 21 août en banlieue de Damas, mais aucune source indépendante n'a pu confirmer leur authenticité.Les vidéos, publiées sur le site de la commission, montre des images choquantes d'adultes et d'enfants convulsant, sans trace de sang ou de blessures, des symptômes typiques d'une attaque à l'arme chimique.Ces vidéos ont été d'abord montrées aux membres de la commission à la demande de sa présidente Dianne Feintstein.La commission a annoncé que les vidéos provenaient du Open Source Center des États-Unis et avaient été montées à partir de vidéos filmées le 21 août en banlieue de Damas. Manifestation
Des manifestants ont défilé dans les rues de Washington le 7 septembre, appelant le Congrès à rejeter le plan du président Barack Obama pour une action militaire contre la Syrie.Les manifestants se sont réunis aux alentours de midi devant la Maison Blanche, scandant à haute voix des slogans tels que "Vous dites encore plus de guerre, nous disons pas de guerre" et "Obama, touche pas à la Syrie, Congrès, touche pas à la Syrie". Ils ont fait des cercles sur le trottoir de la Maison Blanche, tenant des pancartes où était écrit : "Bombarder la Syrie ne protège pas les habitants syriens, cela les tue."Plusieurs manifestants ont même joué au football devant la Maison Blanche, lançant comme slogan "Faites du football, pas la guerre."Selon un sondage IFOP pour Le Figaro, réalisé du 4 au 6 septembre auprès de 972 personnes, près des deux tiers des Français (64%) se disent hostiles à une intervention militaire contre la Syrie, contre 36% qui s'y déclarent favorables. Ces derniers étaient 55% lors de la précédente enquête, menée du 26 au 28 août, a rapporté le 7 septembre la presse française.Le degré d'adhésion des Français se situe à l'étiage mesuré en Allemagne (37%, selon l'IFOP), pays traditionnellement hostile à toute intervention militaire, selon la presse française.Le soutien à un engagement militaire de la France dans l'hypothèse d'une intervention a suivi la même pente : 32% des personnes interrogées y sont favorables, contre 41% une semaine plus tôt. Il s'agit du plus faible taux d'adhésion à une intervention militaire française à l'étranger enregistré par l'IFOP avant le déclenchement d'opérations.

AFP-Xinhua/VNA/CVN


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