Les experts de l'ONU ont été autorisés à enquêter sur une attaque présumée à l'arme chimique qui aurait eu lieu le 21 août dans un quartier à proximité de Damas. |
Les experts de l'ONU ont été autorisés à enquêter sur une attaque présumée à l'arme chimique qui aurait eu lieu le 21 août dans un quartier à proximité de Damas. |
Washington et ses alliés envisagent des frappes militaires sur la Syrie suite à l'usage présumé d'armes chimiques par le gouvernement dans l'attaque du 21 août perpétrée en banlieue de Damas, la capitale syrienne, et qui aurait tué 1.300 personnes.
"Je veux clarifier le fait que les options que nous envisageons ne concernent pas un changement de régime", a indiqué Jay Carney, porte-parole de la Maison-Blanche. "L'idée est de réagir à une violation d'une norme internationale qui interdit l'usage d'armes chimiques."
M. Carney a affirmé que la Maison-Blanche n'avait toujours pas décidé si une intervention militaire était appropriée.
La Russie met en garde contre une solution militaire
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué à l'émissaire de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi qu'imposer une solution militaire à la crise en Syrie ne ferait que déstabiliser le pays et le Moyen-Orient, a déclaré le 28 le ministère russe des Affaires étrangères.
"M. Lavrov a noté qu'il n'y avait pas d'alternative à un règlement politique et diplomatique en Syrie, soulignant que les tentatives d'une utilisation de la force se résulteraient en une nouvelle déstabilisation de la situation dans le pays et la région", a indiqué le ministère dans un communiqué en ligne.
Les deux parties ont convenu qu"'à ce moment critique", toutes les parties, y compris les acteurs étrangers, doivent "agir avec la plus grande responsabilité et ne pas répéter les erreurs du passé", a-t-il ajouté.
La situation en Syrie s'est gravement détériorée en raison des récentes actions et déclarations de plusieurs pays, a noté le ministère.
Dans la capitale syrienne, la perspective d'une intervention militaire imminente a semé la peur. "Ils vont frapper Mazzé, j'en suis sûre, c'est une cible sensible", a affirmé Jihane, une femme résidant près de l'aéroport militaire de Mazzé, le plus important de Syrie, qui a décidé de plier bagage. "J'ai envoyé ma femme au marché et elle a acheté en grande quantité de la viande, des tomates, du pain et des pâtes", confie Malek, un vendeur.
Xinhua-AFP/VNA/CVN