Le président colombien Juan Manuel Santos à Bogota, le 30 octobre 2011 |
Dans un communiqué officiel publié le 28 août, M. Santos salue la libération le 27 août par l'ELN (Armée de libération nationale) de son otage canadien et déclare que "le gouvernement est prêt en entamer le dialogue avec l'ELN le plus vite possible".
La rébellion de l'ELN, qui compte encore selon les autorités quelque 2.500 combattants, s'était déclarée à plusieurs reprises prête à ouvrir un dialogue avec le gouvernement, dans le sillage des négociations de paix avec les FARC, qui se déroulent depuis novembre à Cuba.
Le président colombien avait toutefois posé comme condition préalable aux pourparlers la libération de Jernoc Wobert, un ingénieur canadien enlevé en janvier dans le Nord de la Colombie.
Fondées dans les années 1960, l'ELN (guévariste) et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), fortes de quelque 8.000 combattants, sont les dernières guérillas en activité dans le pays.
Dans un communiqué commun publié à l'issue d'un "sommet" tenu en juillet, les commandants des FARC et de l'ELN, Timoleon Jiménez et Nicolas Rodriguez, avaient appelé le pouvoir au dialogue "avec toute l'insurrection" pour parvenir à mettre un terme à un conflit armé vieux de presque un demi-siècle.
Les FARC avaient reconnu publiquement le 20 août leur part de responsabilité dans le conflit, un mois après une démarche similaire du président Santos au nom de l'État colombien.
Mercredi 28 août à Cuba, le gouvernement colombien et la guérilla des Farc ont conclu un nouveau cycle de leurs négociations en faisant état de divergences persistantes sur un référendum pour ratifier un éventuel accord de paix. Leurs pourparlers reprendront le 9 septembre à La Havane.
AFP/VNA/CVN