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De la fumée s'échappe d'une usine d'ArcelorMittal à Bottrop en Allemagne, le 29 décembre 2014. |
De la fumée s'échappe d'une usine d'ArcelorMittal à Bottrop en Allemagne, le 29 décembre 2014. Photo : AFP/VNA/CVN |
Lors de la conférence de Copenhague en 2009, le Canada s'était donné pour objectif de réduire de 17% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020 par rapport à 2005, mais celles-ci ont plutôt augmenté. Mi-avril, le ministère de l'Environnement avait indiqué qu'elles avaient progressé de près de 20% par rapport à l'objectif initial.
Le Canada ne contribue que pour "environ 2%" des émissions mondiales de GES, mais il "est l'un des plus grands émetteurs par habitant" au monde, selon le ministère.
Pour réussir cette fois, Ottawa compte réguler les émissions des centrales électriques alimentées au gaz naturel ainsi que celles du secteur des produits chimiques et des engrais azotés.
Le gouvernement va aussi encadrer les émissions de méthane du secteur pétrolier et gazier, qui n'est pour l'instant soumis à aucune autre restriction. Les émissions du secteur de l'énergie (10% du PIB) représentaient 81% des émissions totales de GES du pays en 2013.
Ottawa, a poursuivi Mme Aglukkaq, compte également sur ses investissements dans "des technologies novatrices pour continuer d'améliorer la performance environnementale du secteur des sables bitumineux et d'autres secteurs en croissance".
Le gouvernement entend aussi, a-t-elle dit, "travailler de concert avec les provinces", dont certaines comme l'Ontario et le Québec sont en pointe en matière de réduction GES, dont le principal est le dioxyde de carbone (CO2).
AFP/VNA/CVN