>>Les marchés mondiaux soufflent après une semaine faste, au bout du suspense américain
>>Wall Street, minée par la pandémie, accuse sa plus forte chute depuis juin
>>Bourses : Paris, Francfort et Milan dévissent de plus de 3% face à la dégradation sanitaire
Une vue de la Bourse de Francfort (Allemagne), en 2018. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les marchés, qui avaient été soutenus dès l'ouverture par la signature du Partenariat régional économique global (RCEP) par quinze pays d'Asie et du Pacifique, ont accru leurs gains après l'annonce par le laboratoire Moderna d'un candidat-vaccin contre le COVID-19 efficace à 94,5%, tout juste une semaine après des résultats prometteurs de l'alliance Pfizer/BioNTech.
Paris et Londres ont fini en nette hausse, respectivement de 1,70% et 1,66%, tandis que Francfort (+0,47%) s'est montré plus mesuré.
Au moment de la clôture européenne, Wall Street conservait un fond clairement positif. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) s'appréciait de 1,37% et l'indice élargi S&P 500 de 0,90%.
"Semblable à lundi 16 novembre, les nouvelles faisant état de grands progrès réalisés en lien avec un possible vaccin contre le COVID-19 ont stimulé les marchés actions", observe David Madden, analyste pour CMC Markets.
"Il n'y a que le vaccin qui domine" et fait avancer les indices "même si ce n'est pas dans les mêmes proportions que lundi dernier (9 novembre, ndlr)", au moment de l'annonce de l'alliance américano-allemande Pfizer/BioNTech sur un candidat-vaccin considéré comme efficace, constate de son côté Andrea Tuéni, analyste pour Saxo Banque.
"Tous les facteurs négatifs ont été ignorés", ajoute-t-il, évoquant les chiffres alarmants sur la propagation du virus, le blocage par Budapest et Varsovie du plan de relance européen prévu pour faire face à la crise du COVID-19.
Le chef de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué lundi 16 novembre les "nouvelles encourageantes" sur le front des vaccins contre le COVID-19, mais a assuré que l'heure n'était "pas à la complaisance".
L'Europe continue à essayer d'enrayer la deuxième vague de l'épidémie de COVID-19, via des mesures qui limitent les interactions sociales. L'Autriche débutera mardi 17 novembre un second confinement.
AFP/VNA/CVN