>>La Bourse de Paris finit sur une bonne note une semaine joyeuse
>>La Bourse de Paris subit des prises de bénéfices (-1,52%)
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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 09h25, l'indice CAC 40 progressait de 52,16 points à 5.432,32 points. Vendredi 13 novembre, il avait fini sur un gain de 0,33%, affichant un bond hebdomadaire de 8,45% au terme d'une semaine marquée par l'annonce par les laboratoires Pfizer et Biontech de l'efficacité d'un candidat-vaccin contre le COVID-19.
"Les marchés actions conservent leur optimisme. Ils réagissent favorablement ce matin à l'accord de libre-échange signé en Asie, qui exclut les États-Unis mais représentera près de 30% de l'économie mondiale", note Tangi Le Liboux, analyste pour le courtier Aurel BGC. L'indice vedette de la Bourse japonaise le Nikkei a grimpé de 2,05% lundi 16 novembre.
Les investisseurs ont aussi salué "les rapports indiquant que le PIB japonais du troisième trimestre a rebondi après une chute record au deuxième trimestre" souligne John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud. En outre, la consommation chinoise a connu une nouvelle accélération en octobre. La cote parisienne apprécie toujours la tendance de l'élection américaine, dont le résultat est de plus en plus net malgré les contestations du président sortant Donald Trump, et la nouvelle d'un premier candidat-vaccin efficace.
L'agence européenne des médicaments (EMA) prévoit de donner son avis favorable à un premier vaccin contre le COVID-19 "d'ici la fin de l'année" en vue d'une distribution "à partir de janvier", a précisé samedi son directeur. "Le marché semble désireux d'+enjamber+ la deuxième vague en cours de l'épidémie de coronavirus", selon Hervé Goulletquer, stratégiste de la Banque postale AM. Malgré les confinements en cours, "le message important est que cela ne durera pas" pour les marchés, décrypte-t-il.
Pourtant, "la France est le premier pays européen à avoir avoué à demi-mot qu'un déconfinement total n'aura pas lieu avant les fêtes de fin d'année" relèvent les analystes de Saxo Banque. Unibail bondissait de 8,26% à 54,02 euros, après la nouvelle victoire des opposants à la direction, qui prennent la tête du conseil de surveillance du géant des centres commerciaux.
Renault grimpait de 3,50% à 30,04 euros. Son partenaire Nissan a démenti lundi des informations de l'agence Bloomberg selon lesquelles il envisagerait de réduire sa participation au capital de son compatriote Mitsubishi Motors, dont il détient 34% depuis 2016. Les banques évoluaient encore en nette progression, portées par les meilleures perspectives économiques grâce à la mise à disposition d'un vaccin.
AFP/VNA/CVN