Au total, la richesse de 400 personnes dans le classement de Forbes s'élève à 1.270 milliards de dollars (contre 1.570 milliards en 2008) : 300 milliards de dollars sont partis en fumée dans les 12 derniers mois. Les 10 premiers au hit-parade ont perdu collectivement 39,2 milliards, précise le magazine Forbes dans un communiqué.
Les bourses chancelantes, la chute de l'immobilier, les escroqueries et les divorces sont à l'origine de "l'appauvrissement" de 314 milliardaires, et en ont fait disparaître 32 de la liste.
Parmi ces derniers, on note l'ancien financier Allen Stanford, en prison pour escroquerie, et un vice-président du géant d'internet Google, Omid Kordestani, exclu du classement après un divorce onéreux.
Numéro 2 sur la liste, l'homme d'affaires et investisseur Warren Buffett perd 10 milliards de dollars et sa fortune est désormais évaluée à 40 milliards. Oprah Winfrey, à la tête d'un empire médiatique, se classe 141e, et sa richesse a fondu de 400 millions.
Le maire de New York, Michael Bloomberg, perd 2,5 milliards et est au 8e rang avec une fortune estimée à 17,5 milliards de dollars.
Enfin, parmi les 28 nouveaux venus, on remarque un client de l'escroc Bernard Madoff. Numéro 371 de la liste des milliardaires américains, l'investisseur Jeffry Picower est surveillé par le liquidateur judiciaire Irving Picard, chargé de collecter des fonds pour indemniser les milliers de victimes de l'escroc.
Le PIB, meilleur qu'attendu, confirme l'amorce de croissance
Les chiffres du PIB américain meilleurs qu'attendu pour le deuxième trimestre sont de bon augure pour la reprise naissante mais les chiffres du cabinet ADP sur l'emploi viennent rappeler que la situation économique risque de ne pas s'améliorer aussi vite que souhaité.
Selon l'estimation finale publiée mercredi par le département du Commerce américain, la baisse du PIB entre le premier et le deuxième trimestres a ralenti à 0,7% en rythme annuel.
Ce chiffre est meilleur que celui d'un recul de 1,0% publié fin août. Il surprend les analystes qui s'attendaient à une révision faisant apparaître une baisse du PIB de 1,2%.
Selon le ministère, l'amélioration est dûe principalement à une révision en baisse de 1,3 point de la chute de l'investissement des entreprises, à 9,6% en rythme annuel.
Bien moins fort qu'au premier trimestre (6,4%), le recul de l'activité au printemps devrait être le dernier de la récession la plus longue qu'ait connue la première économie mondiale depuis 1945.
En effet, la Banque centrale américaine (Fed) a enterré définitivement le 23 septembre la récession entamée en décembre 2007, et les chiffres du troisième trimestre devraient faire apparaître un retour à la croissance.
AFP/VNA/CVN