De Londres à Pittsburgh, les efforts se poursuivent pour la lutte contre la crise financière

Six mois après le Sommet de Londres, les dirigeants du Groupe des 20 (G20) se réuniront de nouveau à Pittsburgh (USA), pour discuter des stratégies permettant de faire face à la crise financière et de promouvoir le développement.

Représentant des plateformes efficaces et importantes pour la communauté internationale dans ses efforts coopératifs visant à lutter contre la crise, le Sommet de Londres du G20, ainsi que son édition précédente, le Sommet de Washington, constituent des rencontres internationales très médiatisées.

Le prochain Sommet de Pittsburgh (États-Unis) focalisera sans doute l'attention des médias et de la communauté internationale, soucieux de voir si les dirigeants du G20 parviennent ou non à trouver de nouvelles solutions afin de se coordonner encore davantage dans la conception de politiques macroéconomiques, la réforme des institutions financières internationales, la promotion du développement commun et la lutte contre le protectionnisme.

La crise financière en cours a montré les failles du système financier mondial, et la majorité des pays a accepté de renforcer le contrôle financier. Certains pays ont adopté des mesures pour prévenir les comportements irresponsables tels que les spéculations excessives.

Le président américain Barack Obama a dévoilé en juin dernier un paquet de politiques en vue de réformer le contrôle financier, la plus importante mesure jamais vue sur le marché pour modifier le système financier américain depuis la Grande Dépression.

Les pays de l'Union européenne (UE) ont également mis au point en juin dernier un plan de réforme du contrôle financier afin de garantir une supervision unifiée de l'industrie financière au sein de l'union.

Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a déclaré qu'il existe 5 grandes questions urgentes auxquelles la réunion de l'ONU et le Sommet du G20 devront tenter d'apporter des réponses, a rapporté la presse locale.

Les dirigeants du monde devront convenir d'une action commune pour prévenir le changement climatique, lutter contre le terrorisme, faire cesser la prolifération nucléaire, éliminer la pauvreté et assurer la prospérité, a souligné M. Brown.

D'âpres négociations sont à prévoir, a-t-il ajouté, mais les pays doivent renforcer leurs efforts pour s'attaquer aux grandes questions comme l'économie.

Selon les économistes, la reprise mondiale aura lieu, mais sa forme est encore discutée. Reprise en V, en W, en U, en racine carrée ou en L : des scénarios divergents sont envisagés pour savoir comment va repartir l'économie mondiale, selon que l'on est plus ou moins optimiste.

Ce qui n'est plus discuté, c'est le moment de la reprise : elle est en train de poindre. "On a eu une défaillance synchrone de l'économie mondiale et maintenant on a un rétablissement synchrone (...). Mais la question est de savoir à quel point ce rétablissement va être durable", relève Jay Bryson, économiste chez Wells Fargo Advisors.

XINHUA/VNA/CVN

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