>>Ebola : l'Afrique du Sud solidaire des pays touchés
>>Ebola : l'infirmière britannique "n'est plus dans un état critique"
Les derniers chiffres de l'OMS qui montrent une évolution positive de la maladie, il s'est dit "ravi de constater que l'incidence des cas confirmées d'Ebola baisse d'une semaine sur l'autre".
>>Ebola : l'infirmière britannique "n'est plus dans un état critique"
Les derniers chiffres de l'OMS qui montrent une évolution positive de la maladie, il s'est dit "ravi de constater que l'incidence des cas confirmées d'Ebola baisse d'une semaine sur l'autre".
Le Dr David Nabarro, responsable de la lutte contre Ebola pour l'ON |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Organisation mondiale de la santé a indiqué jeudi 15 janvier que le nombre de nouveaux cas d'Ebola détectés cette semaine en Guinée (42) et en Sierra Leone (184, dont 59 pour la seule ville de Freetown) étaient à leur plus bas niveau depuis août dernier.
"Si cette tendance se confirme, a ajouté le Dr Nabarro, cela suggère que nous avons passé un cap et que l'épidémie s'est engagée sur une pente descendante".
Il a cependant mis en garde contre la tentation de baisser la garde car "le risque d'une recrudescence persiste".
Tout en se refusant à prédire dans quel délai l'un ou l'autre des trois pays serait débarrassé d'Ebola, il a estimé "raisonnable d'envisager une extinction rapide" de l'épidémie si les efforts se maintiennent.
Le Dr Nabarro a expliqué que la lutte anti-Ebola était passée "en phase 2", avec un accent mis désormais sur la détection des contacts des personnes infectées. "C'est davantage un travail minutieux de détective qu'une lutte pour essayer de résister à la montée" de l'épidémie.
Dans cette phase, a-t-il expliqué, l'ONU a encore besoin de moyens de transport et de fonds mais moins besoin d'un grand nombre de personnels de santé qu'au plus fort de la crise. "Au rythme actuel d'infection, nous avons beaucoup plus de lits que de malades", a-t-il souligné.
Il est temps aussi de commencer à tirer les leçons de cette crise, a-t-il ajouté. Une réunion extraordinaire du comité exécutif de l'OMS doit ainsi se tenir le 21 janvier à Genève "pour examiner ce qui a bien fonctionné et ce qui a moins bien fonctionné".
L'OMS a été critiquée par certains experts pour sa lenteur à sonner l'alarme et à se mobiliser.
Lors de ses dernières visites dans les pays affectés, le Dr. Nabarro a dit avoir constaté "une implication plus forte des communautés locales" dans la réponse à la maladie.
Il a conseillé de maintenir la vigilance mais "les gens veulent reprendre une vie normale". "Les gens ont envie de pouvoir recommencer à se toucher" alors qu'on leur a recommandé de limiter les contacts pour éviter la propagation d'Ebola.
Le nombre de nouveaux cas d'Ebola dans les trois pays ouest-africains les plus touchés par la fièvre hémorragique connaissent une "baisse réelle" et constituent un "premier signe optimiste", a déclaré jeudi 15 janvier l'OMS.
Selon le dernier bilan, au moins 8.459 personnes sont décédées de l'épidémie de fièvre Ebola dans le monde pour plus de 21.329 cas enregistrés. À l'exception de 15 morts, tous ces décès se concentrent en Sierra Leone, en Guinée et au Liberia.
"Si cette tendance se confirme, a ajouté le Dr Nabarro, cela suggère que nous avons passé un cap et que l'épidémie s'est engagée sur une pente descendante".
Il a cependant mis en garde contre la tentation de baisser la garde car "le risque d'une recrudescence persiste".
Tout en se refusant à prédire dans quel délai l'un ou l'autre des trois pays serait débarrassé d'Ebola, il a estimé "raisonnable d'envisager une extinction rapide" de l'épidémie si les efforts se maintiennent.
Le Dr Nabarro a expliqué que la lutte anti-Ebola était passée "en phase 2", avec un accent mis désormais sur la détection des contacts des personnes infectées. "C'est davantage un travail minutieux de détective qu'une lutte pour essayer de résister à la montée" de l'épidémie.
Dans cette phase, a-t-il expliqué, l'ONU a encore besoin de moyens de transport et de fonds mais moins besoin d'un grand nombre de personnels de santé qu'au plus fort de la crise. "Au rythme actuel d'infection, nous avons beaucoup plus de lits que de malades", a-t-il souligné.
Il est temps aussi de commencer à tirer les leçons de cette crise, a-t-il ajouté. Une réunion extraordinaire du comité exécutif de l'OMS doit ainsi se tenir le 21 janvier à Genève "pour examiner ce qui a bien fonctionné et ce qui a moins bien fonctionné".
L'OMS a été critiquée par certains experts pour sa lenteur à sonner l'alarme et à se mobiliser.
Lors de ses dernières visites dans les pays affectés, le Dr. Nabarro a dit avoir constaté "une implication plus forte des communautés locales" dans la réponse à la maladie.
Il a conseillé de maintenir la vigilance mais "les gens veulent reprendre une vie normale". "Les gens ont envie de pouvoir recommencer à se toucher" alors qu'on leur a recommandé de limiter les contacts pour éviter la propagation d'Ebola.
Le nombre de nouveaux cas d'Ebola dans les trois pays ouest-africains les plus touchés par la fièvre hémorragique connaissent une "baisse réelle" et constituent un "premier signe optimiste", a déclaré jeudi 15 janvier l'OMS.
Selon le dernier bilan, au moins 8.459 personnes sont décédées de l'épidémie de fièvre Ebola dans le monde pour plus de 21.329 cas enregistrés. À l'exception de 15 morts, tous ces décès se concentrent en Sierra Leone, en Guinée et au Liberia.
AFP/VNA/CVN