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"Les premières victimes sont mortes dès samedi matin 10 janvier, jusque dans la nuit", a annoncé Carla Mosse, directrice de la santé pour la province de Tete, dans une déclaration à la radio publique Radio Moçambique. Le nouveau bilan s'établissait dimanche soir 11 janvier à 56 morts, alors que 39 personnes restaient en observation dans plusieurs hôpitaux de la province.
Des bouteilles d'alcool sont vendues dans une rue de Maputo au Mozambique, le 12 septembre 2013. |
Les victimes - parmi lesquelles un enfant de deux ans - avait toutes assistées vendredi 9 à un enterrement, au cours duquel elles auraient ingéré la boisson incriminée, une bière artisanale fabriquée à partir de son de mil, selon le journal mozambicain À Verdade.
La cause précise de l'intoxication ne pouvait pas être déterminée pour l'instant, selon Mme Mosse.
"C'est la première fois que nous sommes confrontés à une telle tragédie", a ajouté la responsable, notant que des échantillons de la boisson incriminée, de sang, d'urine et de liquides gastriques ont été prélevés et vont être envoyés à Maputo et en Afrique du Sud pour être analysés.
Parmi les victimes figurent la femme qui a brassé cette bière traditionnelle et plusieurs membres de sa famille, ce qui rend encore plus difficile la recherche de l'origine de l'empoisonnement.
Le gouvernement mozambicain a décrété trois jours de deuil national, selon un communiqué reçu dimanche soir 11 janvier.
AFP/VNA/CVN