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Le conseiller de Donadl Trump, Paul Manafort, à sa sortie d'un tribunal à Washington, le 30 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces premières poursuites pénales lancées par Robert Mueller marquent une accélération de ces investigations qui empoisonnent la Maison Blanche, à quelques jours de l'anniversaire de l'élection du milliardaire républicain.
Le soupçon fondamental de savoir si, oui ou non, l'équipe de Trump s'est concertée avec Moscou pour influer sur le résultat du scrutin, s'est trouvé à la fois renforcé et affaibli par les développements de lundi 30 octobre.
Le procureur Mueller a inculpé Paul Manafort et son associé Richard Gates, contre lesquels il a retenu douze chefs d'accusation dont complot contre les États-Unis, blanchiment, fausses déclarations et non déclaration de comptes détenus à l'étranger.
Mais l'acte d'inculpation de 31 pages ne suggère pas de collusion entre l'équipe du candidat républicain et les autorités russes.
Nettement plus embarrassantes pour M. Trump sont les révélations concernant un de ses anciens conseillers subalternes, jusqu'à maintenant resté dans l'ombre : George Papadopoulos a plaidé coupable d'avoir menti aux enquêteurs de la police fédérale (FBI).
Cet homme chargé des questions de politique étrangère au sein de l'équipe de campagne a tenté de cacher ses contacts approfondis avec des intermédiaires russes auprès desquels il avait appris que Moscou détenait "de quoi salir" Hillary Clinton, sous la forme de milliers d'emails.
Mme Clinton assure que l'un des facteurs de sa défaite a été la fuite d'emails du parti démocrate et de ses proches, piratés par les Russes.