>>Rugby : Toulon et Castres s'imposent au finish en Coupe d'Europe
Le joueur du Leinster, Johnny Sexton (centre), au cours du match de Coupe d'Europe, le 20 janvier 2017 à Castres.
À l'Aviva Stadium, difficile de dire que la province irlandaise n'évoluera pas à domicile - elle reçoit d'ordinaire dans une autre enceinte, la RDS Arena -, quand le Racing 92, l'autre demi-finaliste avec l'avantage du terrain, doit se déplacer à Bordeaux. Elle compte une dizaine de joueurs qui ont triomphé dans le Tournoi des six nations (dont les cadres Cian Healy, Tadhg Furlong, James Ryan, Dan Leavy, Johnny Sexton, Garry Ringrose et Rob Kearney) et se présente comme la seule formation à 100% de victoires cette saison dans la compétition, malgré une poule très relevée (Glasgow, Montpellier, Exeter).
Elle s'est en outre débarrassée des doubles champions en titre, les Saracens, surclassés 30-19 en quarts de finale. Et elle ne serait pas ultra-favorite malgré tout cela?
Non, car les "Ecarlates" avaient réalisé un exploit au printemps 2017 en s'imposant 27-15 dans la capitale irlandaise, avant d'être couronnés champions de Pro12 (aujourd'hui Pro14) en terrassant le Munster en finale (46-22), toujours à Dublin.
Tableau final de la Coupe d'Europe de rugby 2017-2018. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Ils sont sans doute les adversaires les plus redoutables que nous ayons croisé jusqu'ici en Europe", a déclaré l'entraîneur principal Stuart Lancaster.
"Ils sont plus forts que l'an dernier. La qualité de leur défense est sous-estimée, je pense que leur système défensif et leur philosophie défensive ne sont pas vraiment compris", a ajouté l'ex-sélectionneur de l'Angleterre, soulignant que les Gallois avaient terminé devant Toulon et Bath en phase de poules.
Privés de Jonathan Davies et Liam Williams, les Gallois ont conscience d'être sous-estimés. "Mais c'est quelque chose auquel nous ne faisons pas vraiment attention", a balayé le pilier Rob Evans qui prévient: "On en reparlera sur le terrain." Les Irlandais n'auront pas d'excuse.