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Ainsi, le comité Maroc 2026 prévoit 12 villes pour l'accueil de cette compétition internationale et 14 stades, 5 qui existent déjà, 3 actuellement en projet et 6 modulaires qui pourront être réadaptés à l'issue de la Coupe du monde qui devrait rapporter 785 millions de dollars rien que pour la vente des billets.
Le cabinet de conseil international Roland Berger prévoit la création de 110.000 emplois au Maroc et une injection dans l'économie de quelque 2,7 milliards de dollars entre 2019 et 2026. Le royaume a également mis en avant sa proximité avec l'Europe, terre de football, ainsi que son attrait touristique bien supérieur à d'autres pays ayant déjà accueilli la coupe du monde comme l'Afrique du Sud (10 millions en 2016) et le Brésil (6,5 millions la même année), alors que le royaume a attiré 11,3 millions de touristes en 2017, en hausse de 11% par rapport à 2016.
Soutenu par la plupart des pays africains et musulmans ainsi que par plusieurs nations européennes, le Maroc est considéré comme un adversaire sérieux par le trio nord-américain. Lundi 16 avril, le groupe de travail de la FIFA, appelé aussi "Task force", chargé d'évaluer les offres nord-américaine et marocaine, doit entamer une visite au Maroc qui devrait durer jusqu'au 19 avril prochain. Les visites font partie du processus d'évaluation global mené par la "Task force" sur l'évaluation des soumissions du Mondial 2026.
Si les deux candidatures sont approuvées par la Task force et le Conseil de la FIFA, tous les membres votants éligibles détermineront un gagnant lors du 68e Congrès de la FIFA à Moscou le 13 juin. Cette "Task force" doit se rendre à Marrakech (Sud du pays), avant de s'envoler à Agadir (Sud), à Tanger (Nord) et à Casablanca (Centre) pour évaluer la cinquième candidature marocaine.
"L'objectif principal des voyages, qui comprendra des visites de sites spécifiques ainsi que des réunions de travail avec les comités de candidature, sera de clarifier certains aspects techniques contenus dans les cahiers des charges respectifs", a déclaré la FIFA dans un communiqué. Cette "Task force" composée du Suisse Marco Villiger, SG adjoint de la FIFA, du Croate Zvonimir Boban, également SG adjoint de la FIFA, de l'Indien Mukul Mudgal, président de la commission de gouvernance, du Slovène Tomaz Vesel, président de la commission audit et conformité, et du Macédonien Ilcho Gjorgioski, membre de la commission des compétitions, a la latitude d'éliminer le candidat défaillant sans permettre au Conseil de la FIFA de contester son rapport.
La mise en place de cette "Task force" chargée d'évaluer la conformité, les risques et la technicité de chaque candidature devant attribuer une note de 0 à 5, fait grand débat. Son appréciation pourra être fatale au Maroc s'il obtient une note globale inférieure à 2, ou une note inférieure à 2 concernant 4 critères particuliers : les stades, le transport, l'hébergement et les sites d'entraînement.