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Dans un marché à Paris, en France. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indicateur s'est établi à 50, après 51,2 en septembre. Un indice inférieur à 50 indique une contraction de l'activité ; un indice supérieur à cette limite reflète une expansion.
L'indice de l'industrie manufacturière s'est replié à 47,4 en octobre, renouant avec un plancher qui n'avait plus été atteint depuis 29 mois. Le secteur manufacturier a été particulièrement pénalisé par une chute brutale des nouvelles commandes.
Selon les 750 entreprises sondées par S&P Global, "la hausse des prix, des conditions défavorables sur les marchés et le niveau élevé des stocks chez les clients ont dissuadé ces derniers de passer (des) commandes".
Le secteur des services a lui connu une faible expansion de son activité (51,3 contre 52,9 en septembre).
Mais "alors que le secteur des services avait soutenu l'expansion globale de l'économie française de juin à septembre, la croissance de l'activité a été trop faible, en octobre, pour compenser le fort repli de la production du secteur manufacturier", souligne S&P Global.
"Sur une note plus positive, la croissance de l'emploi s'est poursuivie dans le secteur privé français en octobre, portant ainsi l'actuelle période d'expansion à vingt-deux mois", est-il encore indiqué.
Une seconde estimation de l'activité du secteur privé doit être publiée début novembre par le cabinet.
Le PMI Flash se maintenait depuis plusieurs mois légèrement au-dessus de 50 pour la France, tandis que l'activité de la zone euro avait commencé à se contracter cet été.
"Les perspectives s'assombrissent dans la deuxième plus grande économie de la zone euro", avertit Joe Hayes, économiste chez S&P Global.
"Si le secteur des services français continue de faire preuve d'une certaine robustesse face à la dégradation générale de la conjoncture, il lui sera toutefois bientôt impossible de continuer à porter, à lui seul, la croissance de l'ensemble de l'économie", conclut-il.
AFP/VNA/CVN