>>Venezuela: Maduro appelle l'armée à être "prête"
>>Venezuela: Guaido tente à nouveau de faire basculer l'armée dans son camp
Le vice-président vénézuélien en charge de l'Économie, Tareck El Aissami. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le vice-président vénézuélien en charge de l'Économie, Tareck El Aissami, a indiqué que cette décision allait "rétablir toute la vie économique, politique, sociale et culturelle, ainsi que les échanges à nos frontières" avec le Brésil.
Il a précisé que le président Nicolas Maduro avait chargé son gouvernement de "créer des commissions de travail pour rétablir graduellement les échanges et le commerce avec Aruba", une île située au large de la côte caraïbe du Venezuela.
M. El Aissami a salué le fait que les autorités locales d'Aruba, de Curaçao et de Bonaire, qui font partie du Royaume des Pays-Bas, s'étaient engagées dans des relations bilatérales marquées par "le respect, la solidarité et le travail mutuel", citant notamment la ministre-présidente d'Aruba, Evelyn Wever-Croes.
"Espérons que le bon sens prévaudra parmi les responsables des autres îles et les empêchera d'être des instruments d'agression contre le territoire du Venezuela", a-t-il martelé.
Les communications maritimes et aériennes avec Aruba, Curaçao et Bonaire avaient été fermées le 20 février dernier, tandis que la frontière avec le Brésil a été close le jour suivant.
Caracas a justifié ces décisions au nom de la défense du pays contre un projet instigué par les États-Unis pour introduire de force une prétendue "aide humanitaire" au Venezuela le 23 février.