Originaire d’Europe et d’Asie, acclimaté en Amérique du Sud et en Australie, le trèfle rouge est une plante vivace à feuilles composées et à capitules à fleurs ovoïdes rose pourpre.
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C’est une espèce commune en plaine et en montagne (jusqu’à 2.400 m) largement cultivée comme fourrage et fixateur d’azote en sol non acide.
* Parties utilisées : Capitules. Les capitules sont récoltés dès leur ouverture, en été.
* Constituants connus : huile essentielle comprenant de l’alcool benzolique et du salicylate de méthyle, isoflavones, coumarines et glucosides cyanogéniques.
Présents à doses élevées, les isoflavones favorisent la production des oestrogènes et sont commercialisés comme traitement de la ménopause.
* Propriétés :
- Antispasmodique
- Emménagogue
- Expectorant
- Sédatif léger
* Usages médicinaux :
+ On utilise le trèfle rouge pour soigner les affections cutanées, habituellement en association avec d’autres plantes purifiantes comme la bardane (Arctium lappa) et la patience sauvage (Rumex crispus).
+ Expectorant, le trèfle rouge contribue au traitement des toux spasmodiques, la bronchite et aussi dans la prévention des tumeurs.
+ Grâce à ses propriétés oestrogéniques, il est susceptible de soulager les douleurs des règles et les troubles liés à la ménopause (usage interne). Il est préférable d’utiliser les extraits de la fleur de trèfle rouge plutôt que ses isoflavones isolés.
+ Les isoflavones ont une action phyto-oestrogénique avérée. Récemment a été démontrée leur utilité thérapeutique dans la ménopause et leur capacité à réduire les effets de la chute des oestrogènes, ainsi que leur rôle dans la protection qu’ils assurent au niveau cardiaque et circulatoire chez les femmes ménopausées.
La similitude des isoflavones avec les oestrogènes humains laisse penser que le trèfle rouge est capital dans la prévention et le traitement du cancer du rein.
* Préparation :
Infusion : 3 cuillerées à soupe de fleurs pour ½ litre d’eau et laisser tirer 10 minutes ; 3 tasses par jour.
Photo: Dr Doàn Van Tân/CVN