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Représentation du Sea Bubble, petit bateau "volant" imaginé par le navigateur Alain Thébault. |
Au printemps, "vraisemblablement en mars, je vais monter dans une Sea Bubble. Je sais nager, mais j'ai confiance", s'est amusée Mme Hidalgo qui évoquait les innovations mises en place en 2017 à Paris dans les transports, à l'occasion de ses vœux à la presse.
"Ce n'est pas anecdotique. Sea Bubble, cela va être un transport qui sera je pense le futur service de taxis sur la Seine, potentiellement", a ajouté Mme Hidalgo en précisant qu'une dizaine de ces bulles volantes seraient testées d'ici juin.
Alain Thébault, déjà inventeur de l'hydroptère, un bateau qui "vole" au-dessus des flots grâce à des ailes immergées, a inventé cette "bulle de mer" qui réutilise le même principe : quatre ailes implantées sur une coque arrondie qui pourra accueillir quatre passagers.
Anne Hidalgo avait écrit en novembre 2015 au navigateur pour souhaiter que Paris soit la première ville à expérimenter l'engin.
"Nous sommes en train de discuter avec Ports de Paris pour savoir où nous allons les installer", a précisé Jean-Louis Missika, adjoint de la maire chargé de l'urbanisme et l'attractivité, "il faut un ponton spécial et une recharge électrique".
Autre problème : la vitesse est limitée à 12 km/h sur la Seine et l'engin ne "vole" qu'à une certaine vitesse. Les inventeurs "sont en train de voir" pour le tester à cette vitesse mais il faudra peut-être ensuite une dérogation du préfet de région, dit-il.
Il y a "encore des étapes" à franchir, et notamment voir quel peut être le modèle économique d'une future flotte de taxis, dit-il.